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« L'usine à soins » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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'''"Il y a certains services qui sont ultra-modernes!" : les bâtiments hospitaliers et l'accueil des patients'''<br> | '''"Il y a certains services qui sont ultra-modernes!" : les bâtiments hospitaliers et l'accueil des patients'''<br> | ||
Longue séquence qui met en scène la nouvelle architecture hospitalière. Un premier groupe de plans consiste en un zoom / dézoom brutal sur des façades de bâtiments, orienté sur une de ses nombreuses fenêtres. Une cascade de notes au xylophone accompagne ces mouvements de caméra opposés, qui s'interrompt au moment même où un bref plan fixe se glisse dans l'intervalle qui les sépare. Un second groupe de plans montre par des panoramiques des bâtiments d'une architecture différente, mais tout aussi moderne. Cette fois, nous entendons des roulements de cymbale. La voix de Pottecher en off informe : "hôpital Nord de Marseille - hôpital du Bocage de Dijon." Bref micro-trottoir où un homme interrogé exprime sa confiance dans le bon fonctionnement de ce dernier établissement. La séquence qui suit met en jeu deux administrateurs qui sont déjà intervenus dans le volet précédent, "Les soignants". Réunis sur un canapé, devant une table basse, dans une pièce de salon occupée par des meubles au design contemporain, les deux hommes frappent par leur ressemblance physique, la similitude de leurs attitudes et le fait qu'ils ne cessent de s'approuver mutuellement. L'un des deux explique que chaque nuit, l'hôpital doit accueillir une dizaine de nouveaux malades du fait des accidents du trafic ou des accidents professionnels qui surviennent au quotidien. Or le surnombre dans le service chirurgical dédié aux hommes, et le nombre supplémentaire de patients hommes l'ont amené à acheminer ces derniers vers le même service dédié aux femmes. "C'est vous dire l'importance du problème du manque de lits dans nos hôpitaux." Poursuite du micro-trottoir avec une femme qui a déjà été interrogée dans le volet "Les soignants". Question provocatrice de Pottecher : "En somme, vous ne pensez pas que l'hôpital est la maison des morts comme on le disait autrefois?" "oh non, répond la jeune femme avec une moue confiante." Elle ajoute : "Il y a certains services qui sont peut-être un petit peu démodés mais ils sont tous en cours de réfection, et il y a certains services qui sont ultra-modernes!". Une jeune femme fait la visite guidée de l'espace de vie de la jeune maman dans une maternité : des toilettes individuelles séparées de la chambre, un berceau mobile pour le bébé, un meuble à langer aménagé dans un caisson (assorti de tiroirs, armoires et placards), un meuble qui sert d'écritoire et de coiffeuse (avec miroir amovible) et sur lequel trône un poste de télévision, une table qui s'adapte au repas pris au lit, enfin une table de nuit muni d'un téléphone en cas d'urgence. La jeune femme explique, avec un sourire qui exprime sa satisfaction : "Nous avons voulu que la jeune maman prenne dans cette maternité peut-être les seuls douze jours de vacances auxquels elle aura droit dans sa vie! La maternité est un événement heureux et nous souhaitons qu'elle soit heureuse pendant son séjour!" Retour aux deux administrateurs interrogés dans la pièce de salon. L'un d'eux explique qu'une maternité venant d'être ouverte dans leur hôpital, ils prévoient que dans les six mois à venir, cette capacité élargie sera insuffisante. Poursuite du micro-trottoir : une passante explique qu'elle préfère la prise en charge à l'hôpital qu'à la clinique, un passant affirme : "il y a tout ce qu'il faut là-bas!", un autre témoigne de la réussite de son opération à la hanche. Commentaire de Pottecher : "le public ne s'y trompe pas : à l'hôpital on soigne d'abord, quel qu'en soit le prix." Pottecher interroge le Pr. Dubost et une administratrice sur les modalités et le coût d'une opération à coeur ouvert : "222 000 anciens francs - c'est pas très cher!". Le professeur lui présente un pacemaker qui fonctionne avec une pile ("une petite merveille") dont le coût est de "800 000 anciens francs". Quand au coeur artificiel, il coûte "5 millions anciens", et l'ensemble pour la surveillance post opératoire coûte "11 millions d'anciens francs". Retour sur les deux administrateurs, c'est l'autre des deux qui parle à présent. Il parle de "période de transition" et de "monde nouveau" auquel il faut s'adapter. | Longue séquence qui met en scène la nouvelle architecture hospitalière. Un premier groupe de plans consiste en un zoom / dézoom brutal sur des façades de bâtiments, orienté sur une de ses nombreuses fenêtres. Une cascade de notes au xylophone accompagne ces mouvements de caméra opposés, qui s'interrompt au moment même où un bref plan fixe se glisse dans l'intervalle qui les sépare. Un second groupe de plans montre par des panoramiques des bâtiments d'une architecture différente, mais tout aussi moderne. Cette fois, nous entendons des roulements de cymbale. La voix de Pottecher en off informe : "hôpital Nord de Marseille - hôpital du Bocage de Dijon." Bref micro-trottoir où un homme interrogé exprime sa confiance dans le bon fonctionnement de ce dernier établissement. La séquence qui suit met en jeu deux administrateurs qui sont déjà intervenus dans le volet précédent, "Les soignants". Réunis sur un canapé, devant une table basse, dans une pièce de salon occupée par des meubles au design contemporain, les deux hommes frappent par leur ressemblance physique, la similitude de leurs attitudes et le fait qu'ils ne cessent de s'approuver mutuellement. L'un des deux explique que chaque nuit, l'hôpital doit accueillir une dizaine de nouveaux malades du fait des accidents du trafic ou des accidents professionnels qui surviennent au quotidien. Or le surnombre dans le service chirurgical dédié aux hommes, et le nombre supplémentaire de patients hommes l'ont amené à acheminer ces derniers vers le même service dédié aux femmes. "C'est vous dire l'importance du problème du manque de lits dans nos hôpitaux." Poursuite du micro-trottoir avec une femme qui a déjà été interrogée dans le volet "Les soignants". Question provocatrice de Pottecher : "En somme, vous ne pensez pas que l'hôpital est la maison des morts comme on le disait autrefois?" "oh non, répond la jeune femme avec une moue confiante." Elle ajoute : "Il y a certains services qui sont peut-être un petit peu démodés mais ils sont tous en cours de réfection, et il y a certains services qui sont ultra-modernes!". Une jeune femme fait la visite guidée de l'espace de vie de la jeune maman dans une maternité : des toilettes individuelles séparées de la chambre, un berceau mobile pour le bébé, un meuble à langer aménagé dans un caisson (assorti de tiroirs, armoires et placards), un meuble qui sert d'écritoire et de coiffeuse (avec miroir amovible) et sur lequel trône un poste de télévision, une table qui s'adapte au repas pris au lit, enfin une table de nuit muni d'un téléphone en cas d'urgence. La jeune femme explique, avec un sourire qui exprime sa satisfaction : "Nous avons voulu que la jeune maman prenne dans cette maternité peut-être les seuls douze jours de vacances auxquels elle aura droit dans sa vie! La maternité est un événement heureux et nous souhaitons qu'elle soit heureuse pendant son séjour!" Retour aux deux administrateurs interrogés dans la pièce de salon. L'un d'eux explique qu'une maternité venant d'être ouverte dans leur hôpital, ils prévoient que dans les six mois à venir, cette capacité élargie sera insuffisante. (14:50)<br> | ||
'''"Vers un monde nouveau" : technologie et coûts''' <br> | |||
Poursuite du micro-trottoir : une passante explique qu'elle préfère la prise en charge à l'hôpital qu'à la clinique, un passant affirme : "il y a tout ce qu'il faut là-bas!", un autre témoigne de la réussite de son opération à la hanche. Commentaire de Pottecher : "le public ne s'y trompe pas : à l'hôpital on soigne d'abord, quel qu'en soit le prix." Pottecher interroge le Pr. Dubost et une administratrice sur les modalités et le coût d'une opération à coeur ouvert : "222 000 anciens francs - c'est pas très cher!". Le professeur lui présente un pacemaker qui fonctionne avec une pile ("une petite merveille") dont le coût est de "800 000 anciens francs". Quand au coeur artificiel, il coûte "5 millions anciens", et l'ensemble pour la surveillance post opératoire coûte "11 millions d'anciens francs". Retour sur les deux administrateurs, c'est l'autre des deux qui parle à présent. Il parle de "période de transition" et de "monde nouveau" auquel il faut s'adapter. | |||
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Version du 9 mai 2025 à 12:46
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Titre :
L'usine à soins
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

