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« Hygiène de l’oreille » : différence entre les versions
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|Texte='''La nature vibratoire du son'''<br> | |Texte='''La nature vibratoire du son'''<br> | ||
Le film s’ouvre sur un plan en porte sur un homme très concentré qui joue du piano avec passion. Ce premier plan agit comme un cadre qui restreint la vision du spectateur et la concentre sur le pianiste. Le travelling avant | Le film s’ouvre sur un plan en porte sur un homme très concentré qui joue du piano avec passion. Ce premier plan agit comme un cadre qui restreint la vision du spectateur et la concentre sur le pianiste. Le travelling avant donne l’impression au spectateur de plonger dans le documentaire. Lorsque la lumière s’éteint et n’éclaire plus que les mains du pianiste, le spectateur se concentre exclusivement sur les sons produits par cet instrument.<br> | ||
Ensuite, un narrateur commence à expliquer comment ces sons sont produits. Le couvercle du piano s'ouvre, ce qui permet de voir l'intérieur de l'instrument et de montrer l'action des petits marteaux feutrés qui frappent des cordes métalliques à mesure que le pianiste frappe les touches. Une main pose un petit objet (une gomme ?) sur les cordes. L'objet tressaute, ce qui prouve que les cordes vibrent. Le narrateur en déduit que "les sons résultent [...] de la vibration de certains corps". <br> | Ensuite, un narrateur commence à expliquer comment ces sons sont produits. Le couvercle du piano s'ouvre, ce qui permet de voir l'intérieur de l'instrument et de montrer l'action des petits marteaux feutrés qui frappent des cordes métalliques à mesure que le pianiste frappe les touches. Une main pose un petit objet (une gomme ?) sur les cordes. L'objet tressaute, ce qui prouve que les cordes vibrent. Le narrateur en déduit que "les sons résultent [...] de la vibration de certains corps". <br> | ||
Pour renforcer la démonstration, une main place une petite bande de papier à cheval sur l'une des cordes d'un violon montré en gros plan. Lorsque l'archet frotte les cordes, le morceau de papier se met à bouger.<br> | Pour renforcer la démonstration, une main place une petite bande de papier à cheval sur l'une des cordes d'un violon montré en gros plan. Lorsque l'archet frotte les cordes, le morceau de papier se met à bouger.<br> | ||
Puis, le film explique comment les vibrations atteignent nos oreilles en utilisant le haut-parleur d'un transistor : du sable fin est répandu sur une surface qui est ensuite amenée au-dessus de la membrane du haut-parleur sans qu'il y ait de contact avec cette dernière. La voix off explique que "ce sont les vibrations de l’air au voisinage du haut-parleur qui provoquent les mouvements des grains de sable." <br> | |||
Int. jour : Une fillette couchée dans son lit se réveille et éteint son réveil. Le narrateur poursuit : "De la même manière, les sons atteignent notre oreille dont certaines parties vont à leur tour vibrer, comme le faisaient les grains de sable." <br> | |||
Dans toute cette séquence, l'explication de phénomènes scientifiques est très ancrée dans des objets et des situations de la vie quotidienne. (03:18)<br> | |||
'''Anatomie et physiologie de l’oreille'''<br> | '''Anatomie et physiologie de l’oreille'''<br> | ||
Gros plan sur le pavillon d'une oreille. Zoom qui donne l'impression de pouvoir entrer dans le conduit auditif externe (simplement appelé | Gros plan sur le pavillon d'une oreille. Zoom qui donne l'impression de pouvoir entrer dans le conduit auditif externe (simplement appelé ''conduit auditif''). Explication du rôle des poils à l'entrée du conduit auditif externe et de celui des glandes qui sécrètent le cérumen. (03:19)<br> | ||
La structure de l'oreille moyenne et de l'oreille interne, impossible à observer sans techniques complexes et/ou partiellement invasives (dont certaines n'existent pas encore à l'époque où ce film est réalisé), est représentée par une maquette dont certains éléments sont manifestement en plastique (osselets, cochlée). Une animation est surimposée à l'image de cette maquette pour indiquer le nom des organes en capitales d'imprimerie, ajouter des flèches, etc., pour permettre au spectateur de bien se repérer. (03:44) Le narrateur explique que l’oreille externe est séparée de l’oreille moyenne par à une membrane appelée ''tympan | La structure de l'oreille moyenne et de l'oreille interne, impossible à observer sans techniques complexes et/ou partiellement invasives (dont certaines n'existent pas encore à l'époque où ce film est réalisé), est représentée par une maquette dont certains éléments sont manifestement en plastique (osselets, cochlée). Une animation est surimposée à l'image de cette maquette pour indiquer le nom des organes en capitales d'imprimerie, ajouter des flèches, etc., pour permettre au spectateur de bien se repérer. (03:44) Le narrateur explique que l’oreille externe est séparée de l’oreille moyenne par à une membrane appelée ''tympan''. L’oreille moyenne est décrite comme une cavité remplie d’air renfermant une chaîne d’osselets reliant le tympan à une autre membrane qui sépare l’oreille moyenne de l’oreille interne. <br> | ||
Plan sur de véritables osselets prélevés sur une oreille humaine et placés sur un fond noir. Ils sont nommés et désignés un par un mais la voix off est un peu en retard par rapport au pointage par la baguette, ce qui n’est pas très agréable à suivre et peut créer des confusions. Il est précisé que le marteau s’appuie sur le tympan, que le marteau frappe sur l’enclume et que l’étrier s’appuie sur la membrane de l’oreille interne (appelée ''fenêtre ovale''). Un second plan montrant les osselets dans une orientation différente permet de mieux visualiser leur forme en trois dimensions.<br> | Plan sur de véritables osselets prélevés sur une oreille humaine et placés sur un fond noir. Ils sont nommés et désignés un par un mais la voix off est un peu en retard par rapport au pointage par la baguette, ce qui n’est pas très agréable à suivre et peut créer des confusions. Il est précisé que le marteau s’appuie sur le tympan, que le marteau frappe sur l’enclume et que l’étrier s’appuie sur la membrane de l’oreille interne (appelée ''fenêtre ovale''). Un second plan montrant les osselets dans une orientation différente permet de mieux visualiser leur forme en trois dimensions.<br> | ||
Retour au schéma d'ensemble pour les | Retour au schéma d'ensemble pour situer les osselets au sein de l'oreille moyenne et l'un par rapport à l'autre. La trompe d’Eustache est également décrite. <br> | ||
L’oreille interne est décrite comme étant la partie la plus compliquée. (05:03) Il est précisé qu’elle est remplie de liquide sans | L’oreille interne est décrite comme étant la partie la plus compliquée. (05:03) Il est précisé qu’elle est remplie de liquide, sans qu'il soit fait mention de l’endolymphe ni de la périlymphe par exemple. Le film enchaîne sur le nerf auditif qui possède des terminaisons nerveuses dans cette partie de l’oreille. La description de l'oreille interne est vraiment très simplifiée, tant sur le plan des explications données par la voix off que sur la précision du schéma présenté à l'écran. Ainsi, la cochlée n'est même pas nommée, elle est représentée par un petit disque noir au lieu de la forme en escargot habituelle (qui correspond à la réalité anatomique) et seul un canal semi-circulaire est représenté alors qu’il y en a trois. Cette simplification dénote très certainement une volonté de rendre cette partie du film plus compréhensible par des écoliers mais il s'ensuit malheureusement que l’explication du fonctionnement de la cochlée qui va suivre manque de rigueur.<br> | ||
Le film continue en expliquant comment nous entendons (la physiologie). (05:24) Les sons qui arrivent à l’oreille sont représentés par des arcs de cercle concentriques qui se dirigent vers le tympan. "Lorsque des sons parviennent à notre oreille, le pavillon les rassemble et l’air du conduit auditif se met à vibrer. Ces vibrations excitent le tympan" Zoom sur la maquette qui ne montre plus que l'oreille externe et l’oreille moyenne. Le tympan est en surbrillance : "Cette membrane vibre à son tour, comme le faisaient les grains de sable placés au voisinage du haut-parleur." En même temps, les grains de sable en mouvement parce qu'ils se trouvent à proximité d'un haut-parleur au début du film sont remontrés. Zoom sur l'oreille moyenne et la cochlée : "La chaîne des osselets transmet alors les vibrations du tympan jusqu’à la membrane fermant l’oreille interne." Glissement vers l'oreille interne exclusivement. "Cette membrane communique ces mouvements aux liquides contenus dans l'oreille interne. Les vibrations de ce liquide agissent sur les terminaisons du nerf acoustique." On arrive ici à la limite de la simplification du phénomène. En effet, si le verbe ''agir'' est assez vague pour ne pas être faux, l'animation montre que les terminaisons du nerf auditif vibrent également, ce qui ne correspond pas à la réalité. En effet, les mouvements liquidiens qui se produisent à l'intérieur de la cochlée sont transformés en impulsions électriques par les cellules ciliées également situées à l'intérieur de la cochlée. En supprimant toute mention de la cochlée parce que "l'oreille interne est la partie la plus compliquée", le film se voit obligé de donner une explication approximative du phénomène acoustique. La dernière phrase de cette séquence correspond mieux à la réalité : "[Le nerf auditif] transmet ces excitations jusqu'au cerveau qui les transforme en sensations auditives." (06:13) | Le film continue en expliquant comment nous entendons (la physiologie). (05:24) Les sons qui arrivent à l’oreille sont représentés par des arcs de cercle concentriques qui se dirigent vers le tympan. "Lorsque des sons parviennent à notre oreille, le pavillon les rassemble et l’air du conduit auditif se met à vibrer. Ces vibrations excitent le tympan" Zoom sur la maquette qui ne montre plus que l'oreille externe et l’oreille moyenne. Le tympan est en surbrillance : "Cette membrane vibre à son tour, comme le faisaient les grains de sable placés au voisinage du haut-parleur." En même temps, les grains de sable en mouvement parce qu'ils se trouvent à proximité d'un haut-parleur au début du film sont remontrés. Zoom sur l'oreille moyenne et la cochlée : "La chaîne des osselets transmet alors les vibrations du tympan jusqu’à la membrane fermant l’oreille interne." Glissement vers l'oreille interne exclusivement. "Cette membrane communique ces mouvements aux liquides contenus dans l'oreille interne. Les vibrations de ce liquide agissent sur les terminaisons du nerf acoustique." On arrive ici à la limite de la simplification du phénomène. En effet, si le verbe ''agir'' est assez vague pour ne pas être faux, l'animation montre que les terminaisons du nerf auditif vibrent également, ce qui ne correspond pas à la réalité. En effet, les mouvements liquidiens qui se produisent à l'intérieur de la cochlée sont transformés en impulsions électriques par les cellules ciliées également situées à l'intérieur de la cochlée. En supprimant toute mention de la cochlée parce que "l'oreille interne est la partie la plus compliquée", le film se voit obligé de donner une explication approximative du phénomène acoustique. La dernière phrase de cette séquence correspond mieux à la réalité : "[Le nerf auditif] transmet ces excitations jusqu'au cerveau qui les transforme en sensations auditives." (06:13) | ||
Version du 18 juin 2025 à 16:07
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Titre :
Hygiène de l’oreille
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
14 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Système nerveux. Organes des sens
- Hygiène en général. Santé et hygiène personnelle
- Accidents. Risques. Prévention des accidents. Protection personnelle. Sécurité
- Traumatismes. Lésions. Blessures
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Corrective and protective appliances, aids etc.
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Louison Scheyer, Sarah Kemiha, Élisabeth Fuchs

