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« Hygiène de l’oreille » : différence entre les versions
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Gros plan sur le pavillon d'une oreille. Zoom qui donne l'impression de pouvoir entrer dans le conduit auditif externe (simplement appelé ''conduit auditif''). Explication du rôle des poils à l'entrée du conduit auditif externe et de celui des glandes qui sécrètent le cérumen. (03:19)<br> | Gros plan sur le pavillon d'une oreille. Zoom qui donne l'impression de pouvoir entrer dans le conduit auditif externe (simplement appelé ''conduit auditif''). Explication du rôle des poils à l'entrée du conduit auditif externe et de celui des glandes qui sécrètent le cérumen. (03:19)<br> | ||
Comme la structure de l'oreille moyenne et de l'oreille interne est impossible à observer sans techniques complexes et/ou partiellement invasives (dont certaines n'existent pas encore à l'époque où ce film est réalisé), elle est représentée par une maquette dont certains éléments sont manifestement en plastique (osselets, cochlée). Une animation surimposée à l'image de cette maquette intervient par des ajouts de cartons et de flèches. (03:44) L’oreille externe est séparée de l’oreille moyenne par à une membrane appelée ''tympan''. L’oreille moyenne est décrite comme une cavité remplie d’air renfermant une chaîne d’osselets reliant le tympan à une autre membrane qui sépare l’oreille moyenne de l’oreille interne. <br> | Comme la structure de l'oreille moyenne et de l'oreille interne est impossible à observer sans techniques complexes et/ou partiellement invasives (dont certaines n'existent pas encore à l'époque où ce film est réalisé), elle est représentée par une maquette dont certains éléments sont manifestement en plastique (osselets, cochlée). Une animation surimposée à l'image de cette maquette intervient par des ajouts de cartons et de flèches. (03:44) L’oreille externe est séparée de l’oreille moyenne par à une membrane appelée ''tympan''. L’oreille moyenne est décrite comme une cavité remplie d’air renfermant une chaîne d’osselets reliant le tympan à une autre membrane qui sépare l’oreille moyenne de l’oreille interne. <br> | ||
Plan sur de véritables osselets prélevés sur une oreille humaine et placés sur un fond noir. Ils sont nommés et désignés un par un | Plan sur de véritables osselets prélevés sur une oreille humaine et placés sur un fond noir. Ils sont nommés et désignés un par un par la voix off et une baguette qui entre dans le champ. Le marteau s’appuie sur le tympan, le marteau frappe sur l’enclume, l’étrier s’appuie sur la membrane de l’oreille interne (appelée ''fenêtre ovale''). Un second plan montrant les osselets dans une orientation différente permet de mieux visualiser leur forme en trois dimensions.<br> | ||
Retour au schéma d'ensemble pour situer les osselets au sein de l'oreille moyenne et l'un par rapport à l'autre. | Retour au schéma d'ensemble pour situer les osselets au sein de l'oreille moyenne et l'un par rapport à l'autre. L’oreille interne est approchée comme la partie la plus compliquée. (05:03) Elle est remplie de liquide (le commentaire ne mentionne ni l’endolymphe ni la périlymphe par exemple). Le nerf auditif qui possède des terminaisons nerveuses. La description de l'oreille interne est très simplifiée, aussi bien par le commentaire que par le schéma. Ainsi, la cochlée n'est même pas nommée, elle est représentée par un petit disque noir au lieu de la forme en escargot habituelle (qui correspond à la réalité anatomique) et seul un canal semi-circulaire est représenté alors qu’il y en a trois. Cette simplification dénote très certainement une volonté de rendre cette partie du film plus compréhensible par des écoliers mais il s'ensuit malheureusement que l’explication du fonctionnement de la cochlée qui va suivre manque de rigueur.<br> | ||
L’oreille interne est | |||
Le film continue en expliquant comment nous entendons (la physiologie). (05:24) Les sons qui arrivent à l’oreille sont représentés par des arcs de cercle concentriques qui se dirigent vers le tympan. "Lorsque des sons parviennent à notre oreille, le pavillon les rassemble et l’air du conduit auditif se met à vibrer. Ces vibrations excitent le tympan." Zoom sur la maquette qui ne montre plus que l'oreille externe et l’oreille moyenne. Le tympan est en surbrillance : "Cette membrane vibre à son tour, comme le faisaient les grains de sable placés au voisinage du haut-parleur." En même temps, les grains de sable en mouvement parce qu'ils se trouvent à proximité d'un haut-parleur au début du film sont remontrés. Zoom sur l'oreille moyenne et la cochlée : "La chaîne des osselets transmet alors les vibrations du tympan jusqu’à la membrane fermant l’oreille interne." Glissement vers l'oreille interne exclusivement. "Cette membrane communique ces mouvements aux liquides contenus dans l'oreille interne. Les vibrations de ce liquide agissent sur les terminaisons du nerf acoustique." On arrive ici à la limite de la simplification du phénomène. En effet, si le verbe ''agir'' est assez vague pour ne pas être faux, l'animation montre que les terminaisons du nerf auditif vibrent également, ce qui ne correspond pas du tout à la réalité. En effet, les mouvements liquidiens qui se produisent à l'intérieur de la cochlée sont transformés en impulsions électriques par les cellules ciliées également situées à l'intérieur de la cochlée. En supprimant toute mention de la cochlée parce que "l'oreille interne est la partie la plus compliquée", le film se voit obligé de donner une explication approximative du phénomène acoustique alors que les connaissances en physiologie de l'époque (voir paragraphe Contexte de cette fiche) auraient permis d'en fournir une version plus juste et à la portée du public auquel ce film est destiné. La dernière phrase de cette séquence correspond mieux à la réalité : "[Le nerf auditif] transmet ces excitations jusqu'au cerveau qui les transforme en sensations auditives." (06:13) | Le film continue en expliquant comment nous entendons (la physiologie). (05:24) Les sons qui arrivent à l’oreille sont représentés par des arcs de cercle concentriques qui se dirigent vers le tympan. "Lorsque des sons parviennent à notre oreille, le pavillon les rassemble et l’air du conduit auditif se met à vibrer. Ces vibrations excitent le tympan." Zoom sur la maquette qui ne montre plus que l'oreille externe et l’oreille moyenne. Le tympan est en surbrillance : "Cette membrane vibre à son tour, comme le faisaient les grains de sable placés au voisinage du haut-parleur." En même temps, les grains de sable en mouvement parce qu'ils se trouvent à proximité d'un haut-parleur au début du film sont remontrés. Zoom sur l'oreille moyenne et la cochlée : "La chaîne des osselets transmet alors les vibrations du tympan jusqu’à la membrane fermant l’oreille interne." Glissement vers l'oreille interne exclusivement. "Cette membrane communique ces mouvements aux liquides contenus dans l'oreille interne. Les vibrations de ce liquide agissent sur les terminaisons du nerf acoustique." On arrive ici à la limite de la simplification du phénomène. En effet, si le verbe ''agir'' est assez vague pour ne pas être faux, l'animation montre que les terminaisons du nerf auditif vibrent également, ce qui ne correspond pas du tout à la réalité. En effet, les mouvements liquidiens qui se produisent à l'intérieur de la cochlée sont transformés en impulsions électriques par les cellules ciliées également situées à l'intérieur de la cochlée. En supprimant toute mention de la cochlée parce que "l'oreille interne est la partie la plus compliquée", le film se voit obligé de donner une explication approximative du phénomène acoustique alors que les connaissances en physiologie de l'époque (voir paragraphe Contexte de cette fiche) auraient permis d'en fournir une version plus juste et à la portée du public auquel ce film est destiné. La dernière phrase de cette séquence correspond mieux à la réalité : "[Le nerf auditif] transmet ces excitations jusqu'au cerveau qui les transforme en sensations auditives." (06:13) | ||
Version du 23 juin 2025 à 11:10
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Titre :
Hygiène de l’oreille
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
14 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Système nerveux. Organes des sens
- Hygiène en général. Santé et hygiène personnelle
- Accidents. Risques. Prévention des accidents. Protection personnelle. Sécurité
- Traumatismes. Lésions. Blessures
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Corrective and protective appliances, aids etc.
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Louison Scheyer, Sarah Kemiha, Élisabeth Fuchs

