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« Cris, pleurs et consolation » : différence entre les versions
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|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Cartons tapuscrits « Cris-pleurs et consolation – 1978 » ; « Montage de séquences filmées en super 8 » ; « Réalisé par J. de Ajuriaguerra, I. Casati, M. Auzias, F. Cukier, D. Sechan ».La prise de son est faite en ''in''. Il n’y a pas de voix off ni de commentaires. ( | |Texte=Cartons tapuscrits « Cris-pleurs et consolation – 1978 » ; « Montage de séquences filmées en super 8 » ; « Réalisé par J. de Ajuriaguerra, I. Casati, M. Auzias, F. Cukier, D. Sechan ».La prise de son est faite en ''in''. Il n’y a pas de voix off ni de commentaires. (00:21) | ||
'''Période néo-natale''' | '''Période néo-natale''' | ||
Cartons tapuscrits : « I. Période néo-natale » ; « Juliette (32 heures) - Petits cris-pleurs. Se calme toute seule »''. ( | Cartons tapuscrits : « I. Période néo-natale » ; « Juliette (32 heures) - Petits cris-pleurs. Se calme toute seule »''. (00:31) | ||
Au centre de l’image, Juliette emmaillotée, posée sur un lit, près d’une fenêtre. Elle se met à pleurer. Ses yeux sont fermés et crispés, sa bouche grande ouverte. Plan de plus en plus serré pour observer son visage. Ses mains sont près de son visage. Après quelques petits cris-pleurs et de grandes respirations, elle s’arrête seule. | Au centre de l’image, Juliette emmaillotée, posée sur un lit, près d’une fenêtre. Elle se met à pleurer. Ses yeux sont fermés et crispés, sa bouche grande ouverte. Plan de plus en plus serré pour observer son visage. Ses mains sont près de son visage. Après quelques petits cris-pleurs et de grandes respirations, elle s’arrête seule. | ||
Plan serré sur son visage lorsqu’elle est calmée : ses doigts remuent près de son visage. On voit toutes ses expressions faciales de nouveau-né : sa bouche s’entrouvre au contact des doigts. Elle entrouvre légèrement les yeux et a l’air apaisé. | Plan serré sur son visage lorsqu’elle est calmée : ses doigts remuent près de son visage. On voit toutes ses expressions faciales de nouveau-né : sa bouche s’entrouvre au contact des doigts. Elle entrouvre légèrement les yeux et a l’air apaisé. | ||
( | (01:03) | ||
''Cartons tapuscrits : « Variétés de pleurs de faim et consolation - Pierre 6 jours, Naoufal 5 jours » ; « Pierre - 6 jours »'' | ''Cartons tapuscrits : « Variétés de pleurs de faim et consolation - Pierre 6 jours, Naoufal 5 jours » ; « Pierre - 6 jours »'' | ||
Plan moyen de Pierre, couché sur le ventre, vêtu d’un body et recouvert d’une couverture, au centre de l’image. On remarque ici que le film a été tourné dans les années 70 : aujourd’hui, on ne laisserait pas un bébé sur le ventre à cet âge. | Plan moyen de Pierre, couché sur le ventre, vêtu d’un body et recouvert d’une couverture, au centre de l’image. On remarque ici que le film a été tourné dans les années 70 : aujourd’hui, on ne laisserait pas un bébé sur le ventre à cet âge. | ||
Une main tient le lit pour le bercer légèrement. Pierre ne se calme pas. La main se pose alors sur son dos de manière apaisante, et immédiatement, il cesse de pleurer. En se calmant, il porte sa main à la bouche et commence à la téter. Lorsque la main de l’adulte s’éloigne, les pleurs reprennent légèrement, mais s’apaisent rapidement, peut-être grâce à la succion de sa main. | Une main tient le lit pour le bercer légèrement. Pierre ne se calme pas. La main se pose alors sur son dos de manière apaisante, et immédiatement, il cesse de pleurer. En se calmant, il porte sa main à la bouche et commence à la téter. Lorsque la main de l’adulte s’éloigne, les pleurs reprennent légèrement, mais s’apaisent rapidement, peut-être grâce à la succion de sa main. Plan serré sur son visage. On observe bien la succion de sa main, et on entend sa respiration comme s’il essayait de manger. Ses yeux restent fermés, sa respiration se calme et son corps se détend. (02:22) | ||
Plan serré sur son visage. On observe bien la succion de sa main, et on entend sa respiration comme s’il essayait de manger. Ses yeux restent fermés, sa respiration se calme et son corps se détend. ( | |||
''Carton tapuscrit : « Naoufal - 5 jours »'' | ''Carton tapuscrit : « Naoufal - 5 jours »'' | ||
Plan poitrine qui englobe une femme et le bébé qu’elle tient dans ses bras. La femme, peut-être la mère de Naoufal, porte une blouse blanche par-dessus ses vêtements. Naoufal pleure. La femme le tient avec une main posée sur son ventre et le berce doucement. Comme il ne se calme pas, elle le tapote puis l’installe à l’horizontal, le pose ensuite dans son couffin. Il se calme. On entend d’autres bébés pleurer au loin. La femme reste à côté pour s’assurer que Naoufal est bien apaisé. Elle n'apparaît cependant que bord cadre, le plan restant orienté sur le nourrisson. Lorsqu’il recommence à pleurer franchement, elle l’aide à porter ses doigts à sa bouche en maintenant sa main en position. Ses pleurs s’arrêtent. (3:25) | Plan poitrine qui englobe une femme et le bébé qu’elle tient dans ses bras. La femme, peut-être la mère de Naoufal, porte une blouse blanche par-dessus ses vêtements. Naoufal pleure. La femme le tient avec une main posée sur son ventre et le berce doucement. Comme il ne se calme pas, elle le tapote puis l’installe à l’horizontal, le pose ensuite dans son couffin. Il se calme. On entend d’autres bébés pleurer au loin. La femme reste à côté pour s’assurer que Naoufal est bien apaisé. Elle n'apparaît cependant que bord cadre, le plan restant orienté sur le nourrisson. Lorsqu’il recommence à pleurer franchement, elle l’aide à porter ses doigts à sa bouche en maintenant sa main en position. Ses pleurs s’arrêtent. (3:25) Plan serré sur Naoufal. Il est calme, les yeux fermés et la main dans la bouche. La caméra descend à sa hauteur. Naoufal qui a lâché sa main de sa bouche recommence à pleurer. La femme essaie de la réintroduire entre ses lèvres, mais ses pleurs sont trop intenses. La femme le sort du couffin et le reprend dans la position initiale. (3:59)<br> Plan moyen, Naoufal est posé à la verticale sur le ventre de la femme qui lui tapote le dos. Zoom sur le visage de Naoufal. Une personne, probablement une employée de la maternité, entre en disant : « C’est pas un enfant qui pleure là ? ». En constatant que Naoufal se calme, elle repart en disant quelque chose d’indistinct. (4:14) | ||
Plan serré sur Naoufal. Il est calme, les yeux fermés et la main dans la bouche. La caméra descend à sa hauteur. Naoufal qui a lâché sa main de sa bouche recommence à pleurer. La femme essaie de la réintroduire entre ses lèvres, mais ses pleurs sont trop intenses. La femme le sort du couffin et le reprend dans la position initiale. (3:59)<br> | |||
Plan moyen, | |||
''Carton tapuscrit : « Cri de douleur suivi de détresse après piqûre pour prélèvement de sang ».'' | ''Carton tapuscrit : « Cri de douleur suivi de détresse après piqûre pour prélèvement de sang ».'' | ||
En plan moyen, un nourrisson couché sur une table à langer, son pyjama jaune défait pour libérer ses jambes. Un membre du personnel médical lui tient la cheville. Il va lui piquer le talon pour effectuer le test de Guthrie. Le bébé réagit en criant. La soignante dépose les gouttes de sang qui perlent sur un carton prévu à cet effet. Le bébé hoquète en pleurant, comme s’il avait du mal à reprendre sa respiration. Un zoom sur le haut de son corps permet d’observer son comportement pendant ses pleurs. Il agite vivement les bras, les doigts tendus. Dézoom, la soignante tamponne son talon avec un coton. Ses pleurs deviennent moins forts et plus continus. La soignante applique un pansement autour de son talon. Le bébé s’apaise petit à petit et semble plus détendu ; ses mouvements sont plus lents. ( | En plan moyen, un nourrisson couché sur une table à langer, son pyjama jaune défait pour libérer ses jambes. Un membre du personnel médical lui tient la cheville. Il va lui piquer le talon pour effectuer le test de Guthrie. Le bébé réagit en criant. La soignante dépose les gouttes de sang qui perlent sur un carton prévu à cet effet. Le bébé hoquète en pleurant, comme s’il avait du mal à reprendre sa respiration. Un zoom sur le haut de son corps permet d’observer son comportement pendant ses pleurs. Il agite vivement les bras, les doigts tendus. Dézoom, la soignante tamponne son talon avec un coton. Ses pleurs deviennent moins forts et plus continus. La soignante applique un pansement autour de son talon. Le bébé s’apaise petit à petit et semble plus détendu ; ses mouvements sont plus lents. (05:30) | ||
'''De 1 à 4 mois''' | '''De 1 à 4 mois''' | ||
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''Cartons tapuscrits : « II. De 1 à 4 mois » ; « Marie-Christine, 6 semaines – Pleurs et consolations variées » ; « Marie-Christine – 6 semaines (21-11-77) ».'' | ''Cartons tapuscrits : « II. De 1 à 4 mois » ; « Marie-Christine, 6 semaines – Pleurs et consolations variées » ; « Marie-Christine – 6 semaines (21-11-77) ».'' | ||
Plan en plongée : Marie-Christine, nue, est dans les bras d’une femme, sûrement sa maman, agenouillée par terre. Un micro est tendu bord cadre gauche. La femme a le visage tourné vers Marie-Christine. Elle la berce, la tapote doucement, tout en faisant des bruits de bouche rassurants. Marie-Christine se met à pleurer, la caméra zoome pour se concentrer sur son visage et son torse. Son visage est crispé et ses poings fermés. Sa mère la rapproche alors de sa poitrine, continuant à la bercer. Le bébé semble se calmer légèrement, émet quelques sons inintelligibles. Dès que la mère éloigne Marie-Christine d’elle, la posant par exemple sur le tapis, cette dernière recommence à pleurer de plus belle. La mère la reprend aussitôt contre elle, lui essuie le derrière avec une petite serviette. Les orteils du bébé sont écartés et tendus, comme le reste de son corps. ( | Plan en plongée : Marie-Christine, nue, est dans les bras d’une femme, sûrement sa maman, agenouillée par terre. Un micro est tendu bord cadre gauche. La femme a le visage tourné vers Marie-Christine. Elle la berce, la tapote doucement, tout en faisant des bruits de bouche rassurants. Marie-Christine se met à pleurer, la caméra zoome pour se concentrer sur son visage et son torse. Son visage est crispé et ses poings fermés. Sa mère la rapproche alors de sa poitrine, continuant à la bercer. Le bébé semble se calmer légèrement, émet quelques sons inintelligibles. Dès que la mère éloigne Marie-Christine d’elle, la posant par exemple sur le tapis, cette dernière recommence à pleurer de plus belle. La mère la reprend aussitôt contre elle, lui essuie le derrière avec une petite serviette. Les orteils du bébé sont écartés et tendus, comme le reste de son corps. (06:14) | ||
Julian Ajuriaguerra intervient. En plan rapproché, il tient Marie-Christine, toujours nue, contre son épaule. Marie-Christine devenue très calme, regarde au loin. Sa peau claire contraste avec le costume sombre d'Ajuriaguerra. Filmé en plongée, il se penche pour la poser sur le tapis jaune. Quelques secondes après, elle se met à pleurer, tendant les jambes et fléchissant les bras. Le micro intervient dans le champ. Ses pleurs sont longs, sa respiration est rare. Son visage est entièrement crispé, et sa bouche est grande ouverte. Elle ne semble pas apprécier de passer des bras chauds et accueillants d'Ajuriaguerra au sol froid et peu enveloppant. Ajuriaguerra, penché sur elle, tente de capter son attention par de petites chatouilles sur le torse et dans le cou. La caméra zoome sur le visage de Marie-Christine. Les chatouilles ne fonctionnant pas, il met son visage devant le sien et de siffler doucement, lui caresse les joues, émet des bruits légers, souffle doucement sur son ventre. Les cris de Marie-Christine qui ont ralenti légèrement, reprennent bientôt avec la même intensité qu'auparavant. Ajuriaguerra lui chatouillant les pieds, elle se calme progressivement. Ses pleurs sont espacés, elle hoquète, ses yeux s’ouvrent pour la première fois depuis qu’elle a été posée sur le tapis. Ses jambes se détendent légèrement. Ses pleurs reprenant, il la reprend dans ses bras, en position verticale. La mère, en retrait, observe la scène avec attention, les bras croisés. Ajuriaguerra fait quelques pas avec Marie-Christine. Celle-ci se calme, se love contre lui, la tête dans son pull et son corps détendu. Il commence à la bercer. Puis, il la recule légèrement de son étreinte et s’approche de la maman. Les deux adultes se préparent à un changement de bras, Ajuriaguerra disant à Marie-Christine : « La voilà ta maman ». Heureuse de reprendre son bébé, sa mère la porte dans un bras tout en lui caressant le visage et lui baise le front. (8:29) Montrées de profil, Marie-Christine et sa mère sont face à face, les yeux dans les yeux, dans un moment très intime. La mère sourit et lui parle très doucement, ses paroles sont indiscernables, comme si ce moment leur était réservé. Elle fait des petits bruits de bouche et Marie-Christine regarde attentivement sa mère, son corps et son visage sont détendus. On perçoit la grande affection qui les lie. ( | Julian Ajuriaguerra intervient. En plan rapproché, il tient Marie-Christine, toujours nue, contre son épaule. Marie-Christine devenue très calme, regarde au loin. Sa peau claire contraste avec le costume sombre d'Ajuriaguerra. Filmé en plongée, il se penche pour la poser sur le tapis jaune. Quelques secondes après, elle se met à pleurer, tendant les jambes et fléchissant les bras. Le micro intervient dans le champ. Ses pleurs sont longs, sa respiration est rare. Son visage est entièrement crispé, et sa bouche est grande ouverte. Elle ne semble pas apprécier de passer des bras chauds et accueillants d'Ajuriaguerra au sol froid et peu enveloppant. Ajuriaguerra, penché sur elle, tente de capter son attention par de petites chatouilles sur le torse et dans le cou. La caméra zoome sur le visage de Marie-Christine. Les chatouilles ne fonctionnant pas, il met son visage devant le sien et de siffler doucement, lui caresse les joues, émet des bruits légers, souffle doucement sur son ventre. Les cris de Marie-Christine qui ont ralenti légèrement, reprennent bientôt avec la même intensité qu'auparavant. Ajuriaguerra lui chatouillant les pieds, elle se calme progressivement. Ses pleurs sont espacés, elle hoquète, ses yeux s’ouvrent pour la première fois depuis qu’elle a été posée sur le tapis. Ses jambes se détendent légèrement. Ses pleurs reprenant, il la reprend dans ses bras, en position verticale. La mère, en retrait, observe la scène avec attention, les bras croisés. Ajuriaguerra fait quelques pas avec Marie-Christine. Celle-ci se calme, se love contre lui, la tête dans son pull et son corps détendu. Il commence à la bercer. Puis, il la recule légèrement de son étreinte et s’approche de la maman. Les deux adultes se préparent à un changement de bras, Ajuriaguerra disant à Marie-Christine : « La voilà ta maman ». Heureuse de reprendre son bébé, sa mère la porte dans un bras tout en lui caressant le visage et lui baise le front. (8:29) Montrées de profil, Marie-Christine et sa mère sont face à face, les yeux dans les yeux, dans un moment très intime. La mère sourit et lui parle très doucement, ses paroles sont indiscernables, comme si ce moment leur était réservé. Elle fait des petits bruits de bouche et Marie-Christine regarde attentivement sa mère, son corps et son visage sont détendus. On perçoit la grande affection qui les lie. (08:40) Plan très serré sur le visage de Marie-Christine, son regard est attentif. Dézoom, l’arrière de la tête de la mère apparaît. Elle appelle, d’une voix très douce : « Bébé, bébé », et continue de faire des bruits de bouche répétés. Marie-Christine baillant, la mère ajoute : « Ouh la la, tu as sommeil ? Qu’est-ce que tu as ? Tu as sommeil ? ». On semble entendre un sourire dans sa voix. Marie-Christine regarde un peu en arrière et râle deux fois. La mère la replace, ajoutant : « Qu’est-ce que tu me racontes ? » deux fois en hochant la tête. Comme la mère est montrée de dos, l’attention est portée sur le visage de Marie-Christine et son lien avec sa mère. (09:06) | ||
''Carton manuscrit : « Marie-Christine – 7 semaines – (29-11-77) »'' | ''Carton manuscrit : « Marie-Christine – 7 semaines – (29-11-77) »'' | ||
Version du 7 juillet 2025 à 18:49
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Titre :
Cris, pleurs et consolation
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
17 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - Super 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Louison Robert, Jeanne Franco, Manon Penarrubia

