{{#widget:Qwant}}

« Maternity » : différence entre les versions

De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire)
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire)
Ligne 60 : Ligne 60 :
|Descriptif libre={{HTDesc
|Descriptif libre={{HTDesc
|Langue=fr
|Langue=fr
|Texte=Générique sur fond d'une image de Saturne, puis d'un bâtiment (celui de la maternité?). Carton sur fond noir : "To Mary, wife of John Brown a son". Nouveau carton sur fond noir : "Nous commençons là où la plupart des films finissent". Allusion à la conclusion classique des récits de fiction : "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Dans un parc, un jeune homme rejoint une jeune femme qui s'est assise sur un banc. La jeune femme sourit, le jeune homme lui prend les mains. Gros plan sur fond noir d'une main d'homme qui passe une bague au doigt d'une main de femme. Une métaphore animale s'ensuit : d'abord une tête de cheval noir, puis une tête de cheval blanc, les deux chevaux réunis dans le champ se caressent mutuellement le cou, le plan s'élargit et l'on voit un poulain qui se tient auprès du cheval noir. La métaphore se décline avec les moutons. Enfin, le récit revient aux hommes et femmes, avec un plan de femme qui serre contre elle un bébé enveloppé dans une couverture. Fondu au noir, nouveau carton : "le travail des infirmières à domicile du district." Panoramique vertical puis horizontal sur une demeure victorienne filmée en plan d'ensemble. Un plan rapproché permet de lire le panneau affiché au-dessus de sa grille d'enceinte : "Maternité de la reine Charlotte : bâtiment des soins ambulatoires, District n¨°4" avec les jours et horaires d'ouverture. Carton sur fond noir : "une maison dans un quartier qui a connu des meilleurs jours". Une jeune femme est suivie par la caméra en train de descendre le perron d'un immeuble, puis de courir dans la rue pour se rendre dans la maternité. Elle présente un papier à l'infirmière qui l'a accueillie. Deux autres infirmières sortent du bâtiment et se rendent à bicyclette dans le bâtiment d'où était sortie la jeune femme. Nous comprenons qu'un accouchement va avoir lieu et qu'elles sont sage-femmes. Un médecin les rejoint, que l'une des deux sage-femmes a joint par téléphone depuis une cabine de rue. Sur le perron qu'ils gravissent, quatre enfants attendent. Le médecin et l'une des deux sage-femmes se concertent. Carton : "C'est une situation compliquée, pouvez-vous joindre le Dr. Jones à Hartley Street?" Plan de rue où une automobile se fraie un chemin parmi des passants qui s'attroupent pour la voir. La venue de ce véhicule dans un quartier populaire reste un spectacle. C'est aussi la signature de la présence du médecin : son métier lui donne les moyens d'en posséder une.
|Texte=Générique sur fond d'une image de Saturne, puis d'un bâtiment (celui de la maternité?). Carton sur fond noir : "To Mary, wife of John Brown a son". Nouveau carton sur fond noir : "Nous commençons là où la plupart des films finissent". Allusion à la conclusion classique des récits de fiction : "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Dans un parc, un jeune homme rejoint une jeune femme qui s'est assise sur un banc. La jeune femme sourit, le jeune homme lui prend les mains. Gros plan sur fond noir d'une main d'homme qui passe une bague au doigt d'une main de femme. Une métaphore animale s'ensuit : d'abord une tête de cheval noir, puis une tête de cheval blanc, les deux chevaux réunis dans le champ se caressent mutuellement le cou, le plan s'élargit et l'on voit un poulain qui se tient auprès du cheval noir. La métaphore se décline avec les moutons. Enfin, le récit revient aux hommes et femmes, avec un plan de femme qui serre contre elle un bébé enveloppé dans une couverture. Fondu au noir, nouveau carton : "le travail des infirmières à domicile du district." Panoramique vertical puis horizontal sur une demeure victorienne filmée en plan d'ensemble. Un plan rapproché permet de lire le panneau affiché au-dessus de sa grille d'enceinte : "Maternité de la reine Charlotte : bâtiment des soins ambulatoires, District n¨°4" avec les jours et horaires d'ouverture. Carton sur fond noir : "une maison dans un quartier qui a connu des meilleurs jours". Une jeune femme est suivie par la caméra en train de descendre le perron d'un immeuble, puis de courir dans la rue pour se rendre dans la maternité. Elle présente un papier à l'infirmière qui l'a accueillie. Deux autres infirmières sortent du bâtiment et se rendent à bicyclette dans le bâtiment d'où était sortie la jeune femme. Nous comprenons qu'un accouchement va avoir lieu et qu'elles sont sage-femmes. Un médecin les rejoint, que l'une des deux sage-femmes a joint par téléphone depuis une cabine de rue. Sur le perron qu'ils gravissent, quatre enfants attendent. Le médecin et l'une des deux sage-femmes se concertent. Carton : "C'est une situation compliquée, pouvez-vous joindre le Dr. Jones à Hartley Street?" Plan de rue où une automobile se fraie un chemin parmi des passants qui s'attroupent pour la voir. La venue de ce véhicule dans un quartier populaire reste un spectacle. C'est aussi la signature de la présence du médecin : son métier lui donne les moyens d'en posséder une. Raccord avec l'intérieur de l'appartement où le médecin et les sage femmes ont été conduits. La vaisselle rangée sur les étagères montre que le logis est tenu avec soin. Porte fermée, que le Dr. Jones ouvre et referme derrière lui, plan de réveil, nouveau plan de la porte fermée, plan montrant les frères et soeurs qui attendent sur le perron, nouveau plan du réveil qui indique que trente cinq minutes se sont écoulées. Nous comprenons que l'accouchement a lieu. Raccord avec un bébé qui pleure. Apparition de la sage-femme dans l'intervalle entre le chambranle et la porte qu'elle vient d'ouvrir. Carton : "C'est un garçon!" De nouveau la porte s'ouvre, le Dr. John sort en fermant la manchette de sa chemise. Il est suivi par l'autre médecin et une des deux sage femmes.
}}
}}
|Notes complémentaires={{HTNotes
|Notes complémentaires={{HTNotes

Version du 9 juillet 2025 à 15:38



Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.



Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.

Titre :
Maternity
Année de production :
Pays de production :
Durée :
14 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Gén. début : Personal films present / Maternity - a film of Queen Charlottes Hospital

Contenus

Sujet

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Contexte

Jusqu’au début du xxe siècle, seules les pauvres et les « filles mères » accouchent à l’hôpital, où elles servent souvent à l’enseignement des futures sages-femmes et des jeunes chirurgiens. Leur mortalité y est bien supérieure à celle des accouchées à domicile. Dès 1856, le docteur Tarnier a établi que la mortalité en couches à la maternité de Port-Royal à Paris est dix-neuf fois plus forte qu’en ville (5,9 % contre 0,3 %). Ce sont surtout les épidémies de fièvre puerpérale, récurrentes jusqu’en 1880, qui déciment les nouvelles accouchées [Beauvalet-Boutouyrie, 1999]. L’hôpital est un lieu redouté par les futures mères qui préfèrent accoucher chez elles ou chez une sage-femme. En France, en 1900, 92 % des naissances ont encore lieu à domicile, dont 69 % avec une sage-femme et 19 % avec un médecin [Rollet, 1990]. Pourtant, la création en 1882 du corps des accoucheurs des hôpitaux et les progrès de l’hygiène et de l’asepsie à la suite des découvertes de Pasteur font reculer la mortalité hospitalière à partir de 1890. Au xxe siècle, dans les grandes villes, comme Paris, où les classes populaires sont mal logées, dès 1939, la majorité des naissances a lieu en milieu hospitalier (67,8 %, contre 7,7 % à domicile et 24,3 % chez une sage-femme.
Selon l’historien de la médecine Irvine Loudon [Loudon, 1992 ; Rivard, 2015] qui a effectué une étude comparative internationale de la mortalité maternelle entre 1880 et 1980, durant la première moitié du xxe siècle, la mortalité maternelle était moindre lorsque les accouchements avaient lieu au domicile, avec une sage-femme formée, que lorsqu’ils étaient assistés par un médecin, même dans les milieux les plus pauvres, et encore bien davantage lorsqu’ils avaient lieu dans un hôpital. Pourquoi ? parce que les médecins étaient plus interventionnistes et utilisaient le chloroforme et les forceps, souvent de façon systématique sans nécessité. À partir de 1937, grâce à l’usage des sulfamides, puis des antibiotiques dans les années 1940, le streptocoque responsable de la fièvre puerpérale devient moins menaçant et les causes de la mortalité maternelle hospitalière deviennent plus diffuses.

Malgré le bilan mitigé de l’obstétrique hospitalière, les femmes ont été incitées depuis les années 1950 à aller accoucher en grand nombre dans les maternités : c’est le « grand déménagement » [Knibiehler, 2016]. Pour la France, c’est en 1952 que le nombre des accouchements en milieu hospitalier dépasse le nombre des accouchements à domicile. Dès 1960, l’accouchement à domicile a presque disparu. Les femmes n’ont pas été « forcées » d’aller accoucher en milieu hospitalier : elles l’ont voulu, parce que l’hôpital était plus propre et confortable que leur logement souvent exigu et parce que les assurances sociales ont commencé à prendre en charge les frais d’accouchement. Elles ont aussi été sensibles à la propagande des médecins instrumentalisant la mortalité du passé pour faire peur aux femmes et les dissuader d’accoucher à domicile. ( Morel, M.-F. (2018). Naître à la maison d’hier à aujourd’hui. Travail, genre et sociétés, 39(1), 193-199. https://doi.org/10.3917/tgs.039.0193. )

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Salles de cinéma, avant-programme

Communications et événements associés au film

Public

Audience

Descriptif libre

Générique sur fond d'une image de Saturne, puis d'un bâtiment (celui de la maternité?). Carton sur fond noir : "To Mary, wife of John Brown a son". Nouveau carton sur fond noir : "Nous commençons là où la plupart des films finissent". Allusion à la conclusion classique des récits de fiction : "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Dans un parc, un jeune homme rejoint une jeune femme qui s'est assise sur un banc. La jeune femme sourit, le jeune homme lui prend les mains. Gros plan sur fond noir d'une main d'homme qui passe une bague au doigt d'une main de femme. Une métaphore animale s'ensuit : d'abord une tête de cheval noir, puis une tête de cheval blanc, les deux chevaux réunis dans le champ se caressent mutuellement le cou, le plan s'élargit et l'on voit un poulain qui se tient auprès du cheval noir. La métaphore se décline avec les moutons. Enfin, le récit revient aux hommes et femmes, avec un plan de femme qui serre contre elle un bébé enveloppé dans une couverture. Fondu au noir, nouveau carton : "le travail des infirmières à domicile du district." Panoramique vertical puis horizontal sur une demeure victorienne filmée en plan d'ensemble. Un plan rapproché permet de lire le panneau affiché au-dessus de sa grille d'enceinte : "Maternité de la reine Charlotte : bâtiment des soins ambulatoires, District n¨°4" avec les jours et horaires d'ouverture. Carton sur fond noir : "une maison dans un quartier qui a connu des meilleurs jours". Une jeune femme est suivie par la caméra en train de descendre le perron d'un immeuble, puis de courir dans la rue pour se rendre dans la maternité. Elle présente un papier à l'infirmière qui l'a accueillie. Deux autres infirmières sortent du bâtiment et se rendent à bicyclette dans le bâtiment d'où était sortie la jeune femme. Nous comprenons qu'un accouchement va avoir lieu et qu'elles sont sage-femmes. Un médecin les rejoint, que l'une des deux sage-femmes a joint par téléphone depuis une cabine de rue. Sur le perron qu'ils gravissent, quatre enfants attendent. Le médecin et l'une des deux sage-femmes se concertent. Carton : "C'est une situation compliquée, pouvez-vous joindre le Dr. Jones à Hartley Street?" Plan de rue où une automobile se fraie un chemin parmi des passants qui s'attroupent pour la voir. La venue de ce véhicule dans un quartier populaire reste un spectacle. C'est aussi la signature de la présence du médecin : son métier lui donne les moyens d'en posséder une. Raccord avec l'intérieur de l'appartement où le médecin et les sage femmes ont été conduits. La vaisselle rangée sur les étagères montre que le logis est tenu avec soin. Porte fermée, que le Dr. Jones ouvre et referme derrière lui, plan de réveil, nouveau plan de la porte fermée, plan montrant les frères et soeurs qui attendent sur le perron, nouveau plan du réveil qui indique que trente cinq minutes se sont écoulées. Nous comprenons que l'accouchement a lieu. Raccord avec un bébé qui pleure. Apparition de la sage-femme dans l'intervalle entre le chambranle et la porte qu'elle vient d'ouvrir. Carton : "C'est un garçon!" De nouveau la porte s'ouvre, le Dr. John sort en fermant la manchette de sa chemise. Il est suivi par l'autre médecin et une des deux sage femmes.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Sous-titres Français : Élisabeth Fuchs