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« Let there be light » : différence entre les versions
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Dès les premières minutes du film, John Huston ne fait aucun éloge de l’art de la guerre et des forces armées malgré la victoire des alliés, concentrant son regard sur des hommes meurtris par des horreurs contre lesquelles personne n’est naturellement préparé. Le discours de la voix de commentaire est éloquent sur ce point : la guerre a causé les troubles qui paralysent le psychisme des survivants. La caméra montre des vétérans la tête baissée, le visage sans expression et le regard perdu (« born and bred in peace, educated to hate war, they were overnight plunged into sudden and terrible situations. Every man has his breaking point »). Ce regard empathique permet non seulement une identification au soldat, mais aussi une remise en question de l’image traditionnelle du guerrier vaillant et victorieux. | Dès les premières minutes du film, John Huston ne fait aucun éloge de l’art de la guerre et des forces armées malgré la victoire des alliés, concentrant son regard sur des hommes meurtris par des horreurs contre lesquelles personne n’est naturellement préparé. Le discours de la voix de commentaire est éloquent sur ce point : la guerre a causé les troubles qui paralysent le psychisme des survivants. La caméra montre des vétérans la tête baissée, le visage sans expression et le regard perdu (« born and bred in peace, educated to hate war, they were overnight plunged into sudden and terrible situations. Every man has his breaking point »). Ce regard empathique permet non seulement une identification au soldat, mais aussi une remise en question de l’image traditionnelle du guerrier vaillant et victorieux. | ||
Dans tous les cas, John Huston donne admirablement à voir ce qui sont les névroses de guerre, dont les premières études remontent aux nombreux cas cliniques entraînés par la Première Guerre mondiale et dont la psychiatrie moderne se saisit pour mettre au point de nouveaux traitements. | Dans tous les cas, John Huston donne admirablement à voir ce qui sont les névroses de guerre, dont les premières études remontent aux nombreux cas cliniques entraînés par la Première Guerre mondiale et dont la psychiatrie moderne se saisit pour mettre au point de nouveaux traitements. | ||
Version du 26 août 2025 à 14:56
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Titre :
Let there be light
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
58 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Traumatismes. Lésions. Blessures
- Processus régressifs et réparateurs
- Troubles nerveux
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
- Traitement
- Psychiatrie. Pathologies psychiatriques. Psychopathologie. Phrénopathies. Psychoses. Anomalies mentales. États psychiques et mentaux morbides. Désordres émotionnels et comportementaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Audrey Beeler
- Transcription Anglais : Séverine George, William Sabot
- Sous-titres Français : Harry Freyburger

