{{#widget:Qwant}}
« Soyons sportifs » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 45 : | Ligne 45 : | ||
Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 érige en droit inaliénable le fait que chaque Français puisse pratiquer des activités de loisir. Si les données quantitatives mettent en évidence les difficultés rencontrées par les fédérations olympiques à attirer des licenciés durant toute la période, celles relatives aux fédérations scolaires atténuent ce constat : leurs effectifs sont multipliés par trois entre 1949 et 1958, passant de 187 000 à 585 000 licenciés en neuf ans. La Direction générale de l’éducation physique et des sports (DGEPS) – qui devient la Direction générale de la jeunesse et des sports (DGJS) en décembre 1946 – a fait le choix de l’éclectisme dans la leçon d’éducation physique obligatoire tout en accordant une place importante aux sports par le biais des associations sportives scolaires. Cette politique est mise en oeuvre par l’Institut national des sports (INS) et l’École normale supérieure d’éducation physique et sportive (ENSEPS) qui ont élaboré une méthode d’éducation sportive. Ces deux centres ouvrent au lendemain de la Libération sur les bases de structures déjà existantes. Fondée en 1933, l’École normale d’éducation physique (ENEP) devient sous Vichy l’École nationale d’éducation physique et sportive (ENEPS). Par arrêté en date du 25 janvier 19458, cette institution de formation d’enseignants est transformée en deux écoles normales : l’ENSEP jeunes gens et l’ENSEP jeunes filles. Par le même arrêté du 25 janvier 1945, le Collège national de moniteurs et d’athlètes (CNMA), ouvert depuis janvier 1941, est rebaptisé Collège national d’athlètes (CNA). Un an plus tard, il est transformé en Institut national des sports (INS). | Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 érige en droit inaliénable le fait que chaque Français puisse pratiquer des activités de loisir. Si les données quantitatives mettent en évidence les difficultés rencontrées par les fédérations olympiques à attirer des licenciés durant toute la période, celles relatives aux fédérations scolaires atténuent ce constat : leurs effectifs sont multipliés par trois entre 1949 et 1958, passant de 187 000 à 585 000 licenciés en neuf ans. La Direction générale de l’éducation physique et des sports (DGEPS) – qui devient la Direction générale de la jeunesse et des sports (DGJS) en décembre 1946 – a fait le choix de l’éclectisme dans la leçon d’éducation physique obligatoire tout en accordant une place importante aux sports par le biais des associations sportives scolaires. Cette politique est mise en oeuvre par l’Institut national des sports (INS) et l’École normale supérieure d’éducation physique et sportive (ENSEPS) qui ont élaboré une méthode d’éducation sportive. Ces deux centres ouvrent au lendemain de la Libération sur les bases de structures déjà existantes. Fondée en 1933, l’École normale d’éducation physique (ENEP) devient sous Vichy l’École nationale d’éducation physique et sportive (ENEPS). Par arrêté en date du 25 janvier 19458, cette institution de formation d’enseignants est transformée en deux écoles normales : l’ENSEP jeunes gens et l’ENSEP jeunes filles. Par le même arrêté du 25 janvier 1945, le Collège national de moniteurs et d’athlètes (CNMA), ouvert depuis janvier 1941, est rebaptisé Collège national d’athlètes (CNA). Un an plus tard, il est transformé en Institut national des sports (INS). | ||
''Mise | ''Mise en place et fonctions de l'INS'' <br> | ||
Ouvert au début de l’année 1946, l’INS se présente comme l’institution de référence en matière de réflexion sur le sport. Les cadres nommés dans cet établissement reprennent un travail engagé pendant la guerre et s’attellent, sous les directives de Maurice Baquet (conseiller scientifique du film), à élaborer une véritable méthode d’éducation physique par les sports à destination de tous les enfants, méthode susceptible d’être appliquée à l’école mais aussi dans les clubs civils.Dépendant des services extérieurs du sous-secrétariat d’État à l’éducation nationale (jeunesse et sports) en tant qu’école de sport, l’INS se voit, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, confier des missions qui dépassent la préparation des sportifs d’élite aux échéances internationales pour inclure « des études scientifiques permettant l’élaboration de techniques sportives idéales et de leur diffusion dans le pays ». Véritable centre de recherches sur le sport, ses cadres travaillent sur des « procédés susceptibles de conquérir et d’éduquer la masse, d’une part, de perfectionner et améliorer l’élite, d’autre part ». Maurice Baquet en est le directeur adjoint dès 1946. (d'après Gomet, Doriane. « Reconstruire les corps par le sport : un projet éducatif en pleine effervescence ». Reconstructions physique et sportive en France sous la IVe République (1946-1958), édité par Frédéric Dutheil et al., Presses universitaires de Caen, 2018). | Ouvert au début de l’année 1946, l’INS se présente comme l’institution de référence en matière de réflexion sur le sport. Les cadres nommés dans cet établissement reprennent un travail engagé pendant la guerre et s’attellent, sous les directives de Maurice Baquet (conseiller scientifique du film), à élaborer une véritable méthode d’éducation physique par les sports à destination de tous les enfants, méthode susceptible d’être appliquée à l’école mais aussi dans les clubs civils.Dépendant des services extérieurs du sous-secrétariat d’État à l’éducation nationale (jeunesse et sports) en tant qu’école de sport, l’INS se voit, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, confier des missions qui dépassent la préparation des sportifs d’élite aux échéances internationales pour inclure « des études scientifiques permettant l’élaboration de techniques sportives idéales et de leur diffusion dans le pays ». Véritable centre de recherches sur le sport, ses cadres travaillent sur des « procédés susceptibles de conquérir et d’éduquer la masse, d’une part, de perfectionner et améliorer l’élite, d’autre part ». Maurice Baquet en est le directeur adjoint dès 1946. (d'après Gomet, Doriane. « Reconstruire les corps par le sport : un projet éducatif en pleine effervescence ». Reconstructions physique et sportive en France sous la IVe République (1946-1958), édité par Frédéric Dutheil et al., Presses universitaires de Caen, 2018). | ||
Version du 4 septembre 2025 à 21:49
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Soyons sportifs
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
21 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

