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« Soyons sportifs » : différence entre les versions

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Version du 5 septembre 2025 à 09:33



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Titre :
Soyons sportifs
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
21 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Ministère de l'éducation nationale - Cinémathèque centrale (Musée pédagogique) - prêts gratuits / La Direction générale de l'éducation physique et des sports présente / un reportage documentaire / BN films - Leo de Giovanni / Soyons sportifs - la vie d'une association sportive / Conseil technique : Maurice Baquet - Réalisation : Hervé Missia / Commentaire : Leo de Giovanni et Georges Bossez / Prises de vues : Marcel Grignon et André Michel / Musique de Jacques Fuller - éditions V.A.P.

Contenus

Sujet

En France, promotion de la pratique amateure du sport auprès de la jeune génération selon la méthode d’éducation physique sportive généralisée (EPSG)mise au point par Maurice Baquet, Directeur de l'Institut National des Sports (INS), par ailleurs conseiller technique sur le film.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Contexte

Structuration institutionnelle de la promotion du sport
Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 érige en droit inaliénable le fait que chaque Français puisse pratiquer des activités de loisir. Si les données quantitatives mettent en évidence les difficultés rencontrées par les fédérations olympiques à attirer des licenciés durant toute la période, celles relatives aux fédérations scolaires atténuent ce constat : leurs effectifs sont multipliés par trois entre 1949 et 1958, passant de 187 000 à 585 000 licenciés en neuf ans. La Direction générale de l’éducation physique et des sports (DGEPS) – qui devient la Direction générale de la jeunesse et des sports (DGJS) en décembre 1946 – a fait le choix de l’éclectisme dans la leçon d’éducation physique obligatoire tout en accordant une place importante aux sports par le biais des associations sportives scolaires. Cette politique est mise en oeuvre par l’Institut national des sports (INS) et l’École normale supérieure d’éducation physique et sportive (ENSEPS) qui ont élaboré une méthode d’éducation sportive. Ces deux centres ouvrent au lendemain de la Libération sur les bases de structures déjà existantes. Fondée en 1933, l’École normale d’éducation physique (ENEP) devient sous Vichy l’École nationale d’éducation physique et sportive (ENEPS). Par arrêté en date du 25 janvier 19458, cette institution de formation d’enseignants est transformée en deux écoles normales : l’ENSEP jeunes gens et l’ENSEP jeunes filles. Par le même arrêté du 25 janvier 1945, le Collège national de moniteurs et d’athlètes (CNMA), ouvert depuis janvier 1941, est rebaptisé Collège national d’athlètes (CNA). Un an plus tard, il est transformé en Institut national des sports (INS).

Mise en place et fonctions de l'INS

Ouvert au début de l’année 1946, l’INS se présente comme l’institution de référence en matière de réflexion sur le sport. Les cadres nommés dans cet établissement reprennent un travail engagé pendant la guerre et s’attellent, sous les directives de Maurice Baquet (conseiller scientifique du film), à élaborer une véritable méthode d’éducation physique par les sports à destination de tous les enfants, méthode susceptible d’être appliquée à l’école mais aussi dans les clubs civils.Dépendant des services extérieurs du sous-secrétariat d’État à l’éducation nationale (jeunesse et sports) en tant qu’école de sport, l’INS se voit, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, confier des missions qui dépassent la préparation des sportifs d’élite aux échéances internationales pour inclure « des études scientifiques permettant l’élaboration de techniques sportives idéales et de leur diffusion dans le pays ». Véritable centre de recherches sur le sport, ses cadres travaillent sur des « procédés susceptibles de conquérir et d’éduquer la masse, d’une part, de perfectionner et améliorer l’élite, d’autre part ». Maurice Baquet en est le directeur adjoint dès 1946. (d'après Gomet, Doriane. « Reconstruire les corps par le sport : un projet éducatif en pleine effervescence ». Reconstructions physique et sportive en France sous la IVe République (1946-1958), édité par Frédéric Dutheil et al., Presses universitaires de Caen, 2018).

Un film dans une série écrite par Maurice Baquet
Responsable de l'Institut National des Sports (INS) à partir de 1946, Maurice Baquet, participe à la réalisation de deux courts métrages produits par la DGEPS : Soyons sportifs. La vie d’une association sportive (1945) et Courses de haies (1947).

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Cinémas (avant-programmes), circuit scolaire

Communications et événements associés au film

Public

Tout public (en particulier les métiers de l'enseignement)

Audience

Descriptif libre

Le générique qui ouvre le film se termine sur deux plans d'activités sportives en plein air : lutte pour les garçons, gymnastique rythmique pour les filles. Ces deux activités, spécifiées selon les genres, correspondent à la phase terminale de la "méthode d’éducation physique sportive généralisée (EPSG)" que le conseiller technique du film, Maurice Baquet, a mise au point. Celle-ci, en plein chantier, devrait, selon lui, s’organiser autour de deux étapes (initiation et entraînement), elles-mêmes déclinées en deux types de séances : généralisées et spécialisées. La séance de type « initiation sportive généralisée », particulièrement adaptée aux scolaires, est composée de cinq temps de travail différents afin qu’elle ait une réelle efficacité pédagogique : une mise en train, des exercices d’assouplissement et de musculation, des exercices de cran et d’agilité, des exercices sportifs et un retour au calme. Quatre spécialités sportives sont jugées nécessaires à utiliser pour obtenir des résultats probants : l’athlétisme, la natation, les sports collectifs, un sport de combat pour les garçons ou de rythmique pour les filles.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet