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Une infirmière allume un bec de gaz. Commentaire : "Quelle époque? 1881. Quel endroit? L'hôpital général de Vienne en Autriche." Deux médecins suivis d'une aide-soignante gravissent les larges marches de l'escalier du vaste bâtiment. Dans un salle d'opération, un chirurgien entouré de collègues échange avec une patiente. Il a une barbe de sage, le regard bon. Le commentaire le présente comme Théodore Billroth, professeur de médecine, pionnier en chirurgie. La scène restitue un événement historique, précise le commentaire : il s'agit de guérir une "maladie vieille comme le monde". Nous remarquons que le mot "cancer" n'est alors pas prononcé et que le commentaire a recours à une périphrase pour le désigner. La patiente en jeu est Theresa Haller. "Symptômes : douleurs gastriques, depuis trois mois". Gros plan sur son visage qui grimace de douleur en raccord avec un gros plan sur la palpation de son abdomen par le Pr. Billroth. Diagnostic : "carcinum du pylore". Le commentaire rappelle que jusqu'alors, aucune "tumeur maligne de l'estomac n'avait été retirée avec succès." Préparation de l'opération, nous notons que le Dr. Billroth s'apprête à opérer sans gant et que les instruments sont disposés au fond d'un bol rempli d'un liquide transparent. L'anesthésiste endort la patiente, l'opération commence, un schéma de corps féminin indique où la lésion va être pratiquée. Ambiance de complicité sereine entre Billroth et ses assistants (que des hommes), échanges de sourires. Un des médecins prend des notes, il s'aide d'un escabeau qu'il extrait de dessous le lit d'opération pour mieux observer, son constant froncement de sourcils témoigne de l'intensité de sa concentration, comme s'il était conscient que ses observations allaient servir l'histoire de la médecine. Dans la bande son, la musique symphonique continue de bercer les plans de son emphase et ses pompes. Le commentaire rappelle que l'intervention supposant l'"ablation des tissus malades", un travail de reconstruction devait succéder à cette étape. Il ajoute que son succès a été préparé par la précocité d'un diagnostic et accompli grâce à un "traitement rapide et adéquat". Á un schéma animé de l'estomac avec indication du pylore succède par un fondu une planche radiographique du même motif : les modes de visualisation se complètent. Cependant, ce raccord permet de mettre en scène un saut dans le temps. "Comme au temps de Billroth, la chirurgie reste le seul espoir de guérison des patients". Plan général d'un bloc opératoire moderne où une nouvelle opération se prépare (disposition des instruments, allumage du scialytique), laquelle bénéficie, souligne le commentaire, des "progrès intellectuels et techniques" intervenus depuis Billroth. (05:16)<br>
Une infirmière allume un bec de gaz. Commentaire : "Quelle époque? 1881. Quel endroit? L'hôpital général de Vienne en Autriche." Deux médecins suivis d'une aide-soignante gravissent les larges marches de l'escalier du vaste bâtiment. Dans un salle d'opération, un chirurgien entouré de collègues échange avec une patiente. Il a une barbe de sage, le regard bon. Le commentaire le présente comme Théodore Billroth, professeur de médecine, pionnier en chirurgie. La scène restitue un événement historique, précise le commentaire : il s'agit de guérir une "maladie vieille comme le monde". Nous remarquons que le mot "cancer" n'est alors pas prononcé et que le commentaire a recours à une périphrase pour le désigner. La patiente en jeu est Theresa Haller. "Symptômes : douleurs gastriques, depuis trois mois". Gros plan sur son visage qui grimace de douleur en raccord avec un gros plan sur la palpation de son abdomen par le Pr. Billroth. Diagnostic : "carcinum du pylore". Le commentaire rappelle que jusqu'alors, aucune "tumeur maligne de l'estomac n'avait été retirée avec succès." Préparation de l'opération, nous notons que le Dr. Billroth s'apprête à opérer sans gant et que les instruments sont disposés au fond d'un bol rempli d'un liquide transparent. L'anesthésiste endort la patiente, l'opération commence, un schéma de corps féminin indique où la lésion va être pratiquée. Ambiance de complicité sereine entre Billroth et ses assistants (que des hommes), échanges de sourires. Un des médecins prend des notes, il s'aide d'un escabeau qu'il extrait de dessous le lit d'opération pour mieux observer, son constant froncement de sourcils témoigne de l'intensité de sa concentration, comme s'il était conscient que ses observations allaient servir l'histoire de la médecine. Dans la bande son, la musique symphonique continue de bercer les plans de son emphase et ses pompes. Le commentaire rappelle que l'intervention supposant l'"ablation des tissus malades", un travail de reconstruction devait succéder à cette étape. Il ajoute que son succès a été préparé par la précocité d'un diagnostic et accompli grâce à un "traitement rapide et adéquat". Á un schéma animé de l'estomac avec indication du pylore succède par un fondu une planche radiographique du même motif : les modes de visualisation se complètent. Cependant, ce raccord permet de mettre en scène un saut dans le temps. "Comme au temps de Billroth, la chirurgie reste le seul espoir de guérison des patients". Plan général d'un bloc opératoire moderne où une nouvelle opération se prépare (disposition des instruments, allumage du scialytique), laquelle bénéficie, souligne le commentaire, des "progrès intellectuels et techniques" intervenus depuis Billroth. (05:16)<br>
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'''Cancer de l'estomac'''<br>
'''Cancer de l'estomac : opération, diagnostic'''<br>


Champ opératoire en plongée oblique avec apparition des mains en bord cadre pour décrire la palpation initiale qui reconnaît l'étendue de la dissémination cancéreuse. Ablation de l'epiploon, curage ganglionnaire - "procédure de routine pour éliminer le cancer". Fondu (ellipse temporelle), raccord dans l'axe, même valeur de plan pour montrer comment le chirurgien isole le pylore de la tumeur, enlève "une grande partie de l'estomac", établit une anastomose qui "permettra au patient de suivre un régime alimentaire quasi normal". Plan général sur l'équipe chirurgicale réunie autour du patient. Le commentaire rappelle que cette opération hérite de la technique mise au point par Billroth soixante ans plus tôt et qu'elle reste le seul traitement curatif de l'estomac. Nouvelle manière d'inscrire la technique chirurgicale contemporaine dans une continuité, de conférer une tradition à la prise en charge moderne du cancer.(06:57)
Champ opératoire en plongée oblique avec apparition des mains en bord cadre pour décrire la palpation initiale qui reconnaît l'étendue de la dissémination cancéreuse. Ablation de l'epiploon, curage ganglionnaire - "procédure de routine pour éliminer le cancer". Fondu (ellipse temporelle), raccord dans l'axe, même valeur de plan pour montrer comment le chirurgien isole le pylore de la tumeur, enlève "une grande partie de l'estomac", établit une anastomose qui "permettra au patient de suivre un régime alimentaire quasi normal". Plan général sur l'équipe chirurgicale réunie autour du patient. Le commentaire rappelle que cette opération hérite de la technique mise au point par Billroth soixante ans plus tôt et qu'elle reste le seul traitement curatif de l'estomac. Nouvelle manière d'inscrire la technique chirurgicale contemporaine dans une continuité, de conférer une tradition à la prise en charge moderne du cancer.<br>
 
'''La nécessité d'un diagnostic précoce''' <br>
 
Énumération des type de cancer (sein, col de l'utérus, estomac, rectum, poumon) par un schéma qui montre des silhouettes humaines en jaune avec localisation en rouge pour chaque type. Le commentaire indique que le cancer de l'estomac est le 3e le plus fréquent mais c'est le plus mortel de tous : 1/4 des décès (une ombre se lève derrière chaque silhouette, dont les hauteurs plus ou moins grandes indiquent les proportions de leur impact mortel). Schéma de l'estomac : 3/4 des lésions surviennent dans la région du pylore. L'indigestion est le symptôme courant (apparition d'un agglomérat de grains rouge dans la région concernée sur le schéma). Il s'ensuit "perte d'appétit, vomissements, fatigue" qui amène le patient à consulter. Le commentaire ajoute que ce retard de plusieurs mois dans le diagnostic amène à intervenir alors que les ganglions lymphatiques régionaux sont déjà "envahis". Á ce stade, 1/3, voire la moitié des patients "peuvent quand même subir une résection". Apparition en schéma animé de l'estomac transformé par la résection. Il reste qu'une récidive locale de la maladie est favorisée par le délai initial, laquelle cause le décès de 3/4 des patients. Il faut parvenir à traiter le cancer tant qu'il se limite à l'estomac. Le problème est que la première lésion cancéreuse ne permet pas au patient de réaliser qu'il est atteint. Un patient en colloque avec son médecin, puis séance de palpation : le commentaire indique que le premier diagnostic ne permet pas de palper de masse cancéreuse à ce stade précoce. "par conséquent, à la moindre suspicion, le patient doit subir un examen complet." Sur une planche radiographique d'un estomac, un texte infographié apparait : "seule une suspicion au stade précoce, par le médecin, suivie d'un diagnostic précis, permettront au patient de bénéficier d'un traitement efficace. Des groupes de mots sont mis en gras et lus par le commentaire : "diagnostic précoce", "diagnostic précis", "traitement efficace". Le commentaire ajoute : "grâce à ces trois principes, on peut exciser le cancer de l'estomac tôt pour réduire le risque de récidive". En schéma animé, ajout de lignes pointillées sur la représentation d'un estomac pour indiquer où les excisions se pratiquent. "Les statistiques du cancer gastrique montrent alors une diminution de la mortalité de près de la moitié". (10:57)
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Version du 20 octobre 2025 à 15:26



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Titre :
Cancer
Année de production :
Pays de production :
Durée :
30 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

PASSED BY THE COMMITTEE on MEDICAL MOTION PICTURES / AMERICAN COLLEGE OF SURGEONS / 1949 / CANCER / COPYRIGHT MCMXVLIX – AMERICAN CANCER SOCIETY INC./ The Problem of Early Diagnosis / Presented by THE AMERICAN CANCER SOCIETY and THE NATIONAL CANCER INSTITUTE OF THE U.S. PUBLIC HEALTH SERVICE / Produced by AUDIO PRODUCTIONS, INC. NEW YORK, N.Y.

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Le sous-titre est : "la question du diagnostic précoce". Le film aborde les modes de diagnostic et de prise en charge : chirurgie et pronostic des cinq cancers les plus fréquents (sein, col de l'utérus, estomac, rectum, poumon).

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Contexte

Cancer et Guerre Froide

Peu après le National Cancer Act de 1937, la Deuxième Guerre mondiale a mis un terme provisoire à l’engagement inédit de l’État fédéral. Mais la Seconde guerre mondiale ne réduit pas au silence le discours sur la nécessité de lutter contre ce fléau. Le parallèle entre le combat contre le fascisme et le combat contre le cancer est devenu un lieu commun de la rhétorique employée par ceux qui se réclamaient de la cause du cancer. La recherche sur le cancer a ainsi été décrite comme un « combat », une « guerre », un « champ de bataille. Le chantier est rouvert après la guerre, avec des financements lourds et la création d’institutions de recherche capables de coordonner les efforts des chercheurs sur une base interdisciplinaire. Il faut cependant observer que dans cette période où la Guerre Froide s'installe, les travaux scientifiques, jusqu'alors rarement confrontés aux enjeux internationaux, sont profondément influencés par les priorités politiques. La nouvelle institution créée en août 1945, le Sloan-Kettering Institute (SKI), est destinée à être « la plus moderne et la plus grande du monde » dans le domaine de la recherche sur le cancer, allait prendre exemple sur « l’organisation scientifique de la recherche » mise en œuvre dans le Projet Manhattan. Dans la deuxième moitié des années 1940, de nombreuses figures influentes de la recherche, comme le directeur du National Cancer Institute, Roscoe Spencer, réclament un alignement des dépenses consacrées au cancer sur celles allouées aux travaux sur l’atome. Dans la réalité des pratiques scientifiques, la recherche sur le cancer fut étroitement associée à la physique atomique dès la deuxième moitié des années 1940. Á partir de 1946, les usages thérapeutiques de l’énergie atomique sont relayés par les médias qui y voient une preuve de l’utilité des recherches militaires sur l’atome, le New York Times titrant par exemple : "Les usines ayant produit la bombe atomique participeront à la guerre contre le cancer".

Les modes de sensibilisation

En 1949, l’image de l’ennemi de l’intérieur, ou du gangster qui corrompt un système sain, apparait dans de nombreuses communications de l’ACS de la fin des années 1940 et du début des années 1950. Une bande dessinée publiée en 1949, qui dépeint les cellules cancéreuses comme autant de bandits infiltrant le corps de façon coordonnée. Un film de 1950, intitulé The Traitor Within, reprend ce registre. A l’apogée du maccarthysme, les discours plus anciens qui lient la lutte contre le cancer à la bombe persistent, tout comme ceux qui promettent la mise au point rapide d’une thérapie efficace.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film commence par l'évocation des opérations pratiquées par le Pr. Billroth dans l'hôpital de Vienne en 1881. Quand il enchaîne sur la description des interventions actuelles, le commentaire rappelle de loin en loin qu'elles héritent de la technique mise au point par Billroth soixante ans plus tôt. Il cherche de cette façon à inscrire la technique chirurgicale contemporaine dans une continuité, et conférer une tradition à la prise en charge moderne du cancer.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Salles de cours, espaces de formation

Communications et événements associés au film

Public

Médecins généralistes.

Audience

Descriptif libre

Musique symphonique solennelle. Cartons de générique. L'un d'eux indique que le film intègre une série "destinée au corps médical". Ce premier volet présente le sujet de manière global. Les suivants "traiteront du cancer en fonction de ses différentes localisations".

Un acte pionnier : l'opération "Billroth I"

Une infirmière allume un bec de gaz. Commentaire : "Quelle époque? 1881. Quel endroit? L'hôpital général de Vienne en Autriche." Deux médecins suivis d'une aide-soignante gravissent les larges marches de l'escalier du vaste bâtiment. Dans un salle d'opération, un chirurgien entouré de collègues échange avec une patiente. Il a une barbe de sage, le regard bon. Le commentaire le présente comme Théodore Billroth, professeur de médecine, pionnier en chirurgie. La scène restitue un événement historique, précise le commentaire : il s'agit de guérir une "maladie vieille comme le monde". Nous remarquons que le mot "cancer" n'est alors pas prononcé et que le commentaire a recours à une périphrase pour le désigner. La patiente en jeu est Theresa Haller. "Symptômes : douleurs gastriques, depuis trois mois". Gros plan sur son visage qui grimace de douleur en raccord avec un gros plan sur la palpation de son abdomen par le Pr. Billroth. Diagnostic : "carcinum du pylore". Le commentaire rappelle que jusqu'alors, aucune "tumeur maligne de l'estomac n'avait été retirée avec succès." Préparation de l'opération, nous notons que le Dr. Billroth s'apprête à opérer sans gant et que les instruments sont disposés au fond d'un bol rempli d'un liquide transparent. L'anesthésiste endort la patiente, l'opération commence, un schéma de corps féminin indique où la lésion va être pratiquée. Ambiance de complicité sereine entre Billroth et ses assistants (que des hommes), échanges de sourires. Un des médecins prend des notes, il s'aide d'un escabeau qu'il extrait de dessous le lit d'opération pour mieux observer, son constant froncement de sourcils témoigne de l'intensité de sa concentration, comme s'il était conscient que ses observations allaient servir l'histoire de la médecine. Dans la bande son, la musique symphonique continue de bercer les plans de son emphase et ses pompes. Le commentaire rappelle que l'intervention supposant l'"ablation des tissus malades", un travail de reconstruction devait succéder à cette étape. Il ajoute que son succès a été préparé par la précocité d'un diagnostic et accompli grâce à un "traitement rapide et adéquat". Á un schéma animé de l'estomac avec indication du pylore succède par un fondu une planche radiographique du même motif : les modes de visualisation se complètent. Cependant, ce raccord permet de mettre en scène un saut dans le temps. "Comme au temps de Billroth, la chirurgie reste le seul espoir de guérison des patients". Plan général d'un bloc opératoire moderne où une nouvelle opération se prépare (disposition des instruments, allumage du scialytique), laquelle bénéficie, souligne le commentaire, des "progrès intellectuels et techniques" intervenus depuis Billroth. (05:16)

Cancer de l'estomac : opération, diagnostic

Champ opératoire en plongée oblique avec apparition des mains en bord cadre pour décrire la palpation initiale qui reconnaît l'étendue de la dissémination cancéreuse. Ablation de l'epiploon, curage ganglionnaire - "procédure de routine pour éliminer le cancer". Fondu (ellipse temporelle), raccord dans l'axe, même valeur de plan pour montrer comment le chirurgien isole le pylore de la tumeur, enlève "une grande partie de l'estomac", établit une anastomose qui "permettra au patient de suivre un régime alimentaire quasi normal". Plan général sur l'équipe chirurgicale réunie autour du patient. Le commentaire rappelle que cette opération hérite de la technique mise au point par Billroth soixante ans plus tôt et qu'elle reste le seul traitement curatif de l'estomac. Nouvelle manière d'inscrire la technique chirurgicale contemporaine dans une continuité, de conférer une tradition à la prise en charge moderne du cancer.

La nécessité d'un diagnostic précoce

Énumération des type de cancer (sein, col de l'utérus, estomac, rectum, poumon) par un schéma qui montre des silhouettes humaines en jaune avec localisation en rouge pour chaque type. Le commentaire indique que le cancer de l'estomac est le 3e le plus fréquent mais c'est le plus mortel de tous : 1/4 des décès (une ombre se lève derrière chaque silhouette, dont les hauteurs plus ou moins grandes indiquent les proportions de leur impact mortel). Schéma de l'estomac : 3/4 des lésions surviennent dans la région du pylore. L'indigestion est le symptôme courant (apparition d'un agglomérat de grains rouge dans la région concernée sur le schéma). Il s'ensuit "perte d'appétit, vomissements, fatigue" qui amène le patient à consulter. Le commentaire ajoute que ce retard de plusieurs mois dans le diagnostic amène à intervenir alors que les ganglions lymphatiques régionaux sont déjà "envahis". Á ce stade, 1/3, voire la moitié des patients "peuvent quand même subir une résection". Apparition en schéma animé de l'estomac transformé par la résection. Il reste qu'une récidive locale de la maladie est favorisée par le délai initial, laquelle cause le décès de 3/4 des patients. Il faut parvenir à traiter le cancer tant qu'il se limite à l'estomac. Le problème est que la première lésion cancéreuse ne permet pas au patient de réaliser qu'il est atteint. Un patient en colloque avec son médecin, puis séance de palpation : le commentaire indique que le premier diagnostic ne permet pas de palper de masse cancéreuse à ce stade précoce. "par conséquent, à la moindre suspicion, le patient doit subir un examen complet." Sur une planche radiographique d'un estomac, un texte infographié apparait : "seule une suspicion au stade précoce, par le médecin, suivie d'un diagnostic précis, permettront au patient de bénéficier d'un traitement efficace. Des groupes de mots sont mis en gras et lus par le commentaire : "diagnostic précoce", "diagnostic précis", "traitement efficace". Le commentaire ajoute : "grâce à ces trois principes, on peut exciser le cancer de l'estomac tôt pour réduire le risque de récidive". En schéma animé, ajout de lignes pointillées sur la représentation d'un estomac pour indiquer où les excisions se pratiquent. "Les statistiques du cancer gastrique montrent alors une diminution de la mortalité de près de la moitié". (10:57)

Notes complémentaires

Références et documents externes

Eli Commins, "« Nos soldats en blanc détruiront le cancer » : la lutte contre le cancer, enjeu de la guerre froide" dans la Revue française d’études américaines, 2006/1 no 107, p. 18 à 28, https://doi.org/10.3917/rfea.107.28.

Contributeurs

  • Transcription En, : Julie Manuel
  • Sous-titres Français : Ariane Fénart