La consommation du lait : rappel historique
[1'30" - 1'59] : Le film commence sur deux extraits de publicités dont une, plus ancienne, qui loue les qualités sanitaires du lait.
[2'00" - 2'27"] : On voit des images de reportages d'une ferme de vache. Il nous est alors expliqué que la production en lait est largement suffisante pour satisfaire tous les consommateurs de produit laitiers.
La composition du yaourt
[2'50" - 3'45"] : avec des images d'industrie laitière suivie d'une séquence d'animation (par une transition en animation avec un pot de yaourt), le film précise quels ingrédients sont nécessaires pour faire du yaourt, à savoir du lait et des bactéries. Deux bactéries qui y sont présentes : lactobacillus bulgaricus et streptococcus thermophilus.
[3'46" - 3'59"] : La voix off anticipe l'inquiétude que pourrait éprouver le spectateur au mot 'streptocoque'. En effet, une résurgence des infections dues au streptocoque β hémolytique du groupe A (SGA) avait eu lieu au milieu des années 1980 en Europe et au États-Unis. Ici, il est donc bien précisé que le 'streptocoque' fait référence à un groupe de bactéries et que tous les streptocoques ne sont pas pathogènes. Il est d'ailleurs intéressant de voir que cette information est donnée dans un extrait d'interview d'un responsable de laiterie, donc d'un professionnel, ce qui crédibilise cette information.
[4'00" - 5'"03] Le documentaire continu avec une séquence d'animation qui explique comment le gel propre au yaourt se forme, comment la qualité du lait est mesurée, et enfin comment ce lait est conservé.
Le commerce du yaourt
[5'03" - 5'25"] Par un fondu au blanc, introduction dans un supermarché. Ce procédé est significatif : l'image avant le fondu au blanc était un étalage ordonné de pots de yaourt. Cependant, par cette ellipse, tout le processus d'acheminement, et donc la chaine du froid, lié à ces yaourts, a été éclipsé. Ce procédé a pour effet de susciter une certaine proximité entre le lieu de production du yaourt et le supermarché, comme si il ne fallait faire que quelque pas pour aller de l'usine au supermarché. Le commentaire indique que le marché du yaourt est en pleine expansion et que son offre en yaourt de plus en plus diversifiée. Cette affirmation est renforcée par une image représentant un ensemble de yaourts différents (en taille, en aspect et en emballage).
La recherche scientifique liée à la production de yaourt
[5'26" - 7'30"] ici est abordé le rôle des scientifiques (ici les scientifiques de l'INRA) dans la filière du yaourt. Des images de reportages accompagnent les manipulations effectuées sur des souches bactérienne conservée à l'INRA. Interviewé, un directeur de recherche de l'INRA explique que la conservation d'un grand nombre de souches de bactéries permet de donner de nouvelles propriétés (nouveaux arômes par exemples).
[7'31" - 8'22] La recherche lié au génie génétique par un autre extrait de l'interview du directeur de recherche, illustré par des plans de chercheurs qui effectuent des manipulations en laboratoire. Les chercheurs s'emploient à protéger les bactéries lactiques de certains virus auxquels elles sont sensibles, ce qui a pour conséquence une acidité plus grande dans les yaourts. Aussi les chercheurs essaient de mettre au point 'un programme génétique antivirus'.
[8'23" - 12'58"] Exposé sur perspectives liées à l'intervention génétique. A l'image, des types de yaourts réputés bons pour la santé et plus seulement pour leurs qualités gustatives (par exemple les yaourts contenant du bifidus actif). Interview d'un autre directeur de recherche à l'INRA qui évoque les recherches en cours dans ce domaine des yaourts pour la santé, illustré par des images de publicités qui louent ses vertus curatives. Le film confronte ainsi confronter deux approches : l'approche industrielle qui veut des résultats rapides et certains, et l'approche scientifique qui avance lentement et avec prudence. Le documentaire s'achève par une interrogation sur la perspective de ce marché : tout dépendra des consommateurs qui choisiront ou non de 'manger pour se soigner et pas forcément manger pour vivre'.