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VD Attack Plan (1972)

De MedFilm PPRD
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Titre :
VD Attack Plan
Année de production :
Pays de production :
Intervenants :
Durée :
16 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

PRODUCED BY WALT DISNEY PRODUCTIONS
COLOR BY TECHNICOLOR
@COPYRIGHT MCMLXXIII - WALT DISNEY PRODUCTION
VD ATTACK PLAN

Contenus

Sujet

Prévention de la syphilis et de la gonorrhée.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Dès la première image du dessin animé, les couleurs de la silhouette humaine qui apparaît sur fond rouge annoncent que VD Attack Plan s'adresse à tous les êtres humains. En effet, ces couleurs varient du rose pâle au brun foncé en pensant par le jaune et le rouge orangé, ce qui correspond à toutes les couleurs de peau traditionnellement associées aux êtres humains. En revanche, cette silhouette reprend les codes d'une représentation plutôt masculine (épaules larges, bassin étroit, abse,ce d'arrondis), ce qui donne à penser que le dessin animé a été conçu plutôt à destination d'un public masculin.
De même, dès le générique, de multiples éléments placent tout le dessin animé dans un contexte guerrier, qu'il s'agisse de la situation (un officier expose le plan d'attaque à des soldats), du champ sémantique des termes employés ("guerre", "plan d'attaque", "invasion", "envahir", "alliés", "souterrain", etc), de la musique (trompette, "air martial).
Les termes d'un autre champ sémantique, celui des jeux de hasard, sert à faire comprendre comment les ignorants sont contaminés ("roulette", "pari", "gagnant", "perdant", "jeu", etc.)

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Grand public.

Audience

Descriptif libre

C'est l'histoire d'une guerre
Un écran rouge pendant quelques secondes sur lequel apparaissent les lettres VD (Venereal Disease, c'est-à-dire "Maladies vénériennes") tandis qu'un sifflement aigu évoquant la chute 'une bombe se fait entendre. Des coups de feu retentissent. Ils sont synchronisés avec l'apparition des lettres A T T A C K P L A N. Le ton est donné dès le départ : il va être question d'une guerre.
Une silhouette humaine d'allure plutôt masculine dont la couleur varie du rose pâle au brun foncé en pensant par le jaune et le rouge orangé apparaît sur le même fond rouge vif que le générique. Zoom sur le bassin du personnage qui s'assombrit peu à peu. La voix off annonce l'histoire d'une guerre (a war story) qui peut concerner n'importe qui, n'importe où mais ne peut se dérouler qu'à l'intérieur du corps humain. Noir.
Nous sommes à présent à l'intérieur du corps humain. Une trompette semble sonner le rappel de troupes de soldats. L'écran est divisé horizontalement en deux parties de taille quasiment égale. Dans la moitié inférieure s'agite une foule indistincte vue de dos dans des tons noir et rouge. La moitié inférieure comporte une partie arrondie rose pâle au centre, avec sur les bords des drapés d'un rose plus fond qui évoquent à la fois les rideaux d'une scène de théâtre et les replis des muqueuses du corps humain. Un pupitre violet se dresse au centre de la scène qui est ainsi suggérée. Un personnage brun informe et à la bouche maussade semble être projeté sur la scène depuis le coin gauche. Il porte un casque à pointe rouge dont dépassent de part et d'autre des cheveux tout droits et ébouriffés. La foule continue à s'agiter et à bavarder. Il bondit en l'air en hurlant Ten hut!("Garde à vous!) (00:43)
Présentation des différents protagonistes
Le commandant (le personnage brun) a de nombreuses rides autour des yeux. Des dents sortent de sa bouche. il a un air à la fois dangereux et fourbe. Il explique qu'il s'agit du dernier briefing avant que les soldats ne soient envoyés en mission d'invasion. Gros plan sur une partie de la foule qui l'écoute, vue de face cette fois. Sur la moitié gauche de l'écran, des personnages ovales verts porteurs d'un béret noir marqué de la lettre G, sur la moitié droite, des personnages de même forme porteurs d'un béret rouge marqué de la lettre S. Ils ont tous de petits yeux rapprochés et enfoncés dans des orbites noirs, verts ou rouges en forme de papillon. Leur bouche est horizontale, avec de petites variantes de dessin d'un personnage à l'autre, ce qui donne l'impression qu'ils éprouvent diverses émotions : anxiété, impatience, détermination.
Le sergent leur rappelle (et explique au spectateur) qu'ils sont des microbes de maladies contagieuses (contagious disease germs). Leur mission consiste à détruire tous les êtres humains grâce aux maladies vénériennes, leurs spécialités étant l'attaque en traitre et le combat déloyal. Les soldats marqués d'un G doivent transmettre la gonorrhée aux humains (le sergent mentionne des "noms de code" pour la maladie qui sont en fait des termes familiers pour la désigner : clap ou dose) tandis que ceux qui portent un S sont chargés de la syphilis (syph ou pox). Le plan resserré sur les "soldats", d'un côté comme de l'autre, donne l'impression d'une foule extrêmement nombreuse.
Ensuite, le sergent présente les alliés "souterrains" des soldats-microbes : Ignorance (un petit personnage aux poils noirs qui louche et sort sa langue, ce qui lui donne un air stupide apparaît), Peur (personnage plus grand, allongé, brun-rougeâtre et aux yeux hallucinés) et Honte (personnage bleu et bossu, de la même taille qu'Ignorance, qui jette un regard en coin en tentant de se cacher derrière Peur). Ces "alliés" sont là pour faciliter le travail des microbes (rire idiot d'Ignorance). (01:47)
La cible
Le commandant bondit vers un tableau blanc portant une silhouette humaine tout en angles qui constitue l'objectif des microbes : Homo Sapiens, "les gens" (people), "l'être humain" (the human being). La silhouette se dédouble pour faire apparaître une version féminine (plus petite, aux cheveux ondulés et portant une jupe). Le commandant explique qu'il n'y a que deux "sortes" d'êtres humaines, homme et femme, mais qu'ils existent en plusieurs couleurs : noir, blanc, brun, jaune, rouge. (On notera que les membres d'un même "couple" sont toujours de couleur identique.) Cependant, cela ne fait aucune différence pour les microbes : ils peuvent frapper les êtres humains quelle que soit leur couleur, leur âge et leur richesse. Des flèches dirigées vers la zone génitale des silhouettes incolores indiquent une contamination. La flèche est verte pour la gonorrhée, rouge pour la syphilis. Le commandant précise d'un air réjoui qu'il est même possible de transmettre les deux maladies à la même personne. Séquence de "champ/contre-champ" entre le commandant et les microbes qui l'écoutent d'un air attentif et concentré. Une animation minimale, quelques clignements de paupières, entretiennent l'illusion qu'ils sont vivants. (02:30)
La contamination Même si les soldats-microbes ne peuvent pas survivre très longtemps en dehors du corps humain, ils peuvent passer d'une personne à l'autre (Regard en coin du commandant). Retour aux deux silhouettes incolores dessinées sur le tableau blanc. Des cercles blancs signalent les endroits du corps qui présentent des "ouvertures" (Their bodies have openings in them.) : la tête et la "zone où se trouvent les organes sexuels". Cette dernière zone propose des "conditions parfaites pour une invasion" et c'est par là que passeront les microbes de la gonorrhée la plupart du temps. Ceux de la syphilis peuvent tenter leur chance ailleurs également. Les soldats-microbes montrent les dents d'un air à la fois ravi et sournois.
Pour que la transmission ait lieu, il faut qu'un être humain précédemment "envahi" (c'est-à-dire contaminé) passe les microbes à une autre personne par un contact de peau à peau (ce qui n'est pas tout à fait vrai pour la gonorrhée). Les silhouettes incolores se superposent rapidement car la transmission "ne prend que quelques secondes". Le commandant précise qu'il s'agit généralement d'un contact sexuel, mais pas toujours. Les relations homosexuelles sont évoquées avec les silhouettes correspondantes qui, encore une fois, se superposent rapidement.
L'abstinence sexuelle est évoquée (A lot of humans don't have the kind of contact you need), elle anéantit presque toutes les chances de succès des soldats-microbes. (03:38)
La Roulette de Vénus
Un grand disque jaune et orange ressemblant à un jeu de roulette et portant en son centre une silhouette masculine et une silhouette féminine apparaît à l'écran. Ignorance se matérialise à côté du disque car c'est à cause d'elle que les personnes qui ne pratiquent pas l'abstinence sexuelle se retrouvent contaminées, surtout si elles multiplient les "contacts" (aucun adjectif ne qualifie ces contacts). Certaines d'entre elles perdent à tous les coups (les silouhettes placées au bord du disque sont progressivement marquées d'une croix rouge ou verte), ce qui fait des soldats-microbes des gagnants. Ces derniers ont même la loi pour eux : non pas la loi en tant que concept juridique mais la loi des moyennes (concept statistique), qui permet de contaminer tous les participants à ce soi-disant jeu. Le commandant bondit en l'air en prenant une forme ondulée tellement il trouve ce principe formidable. Les soldats microbes ricanent.(04:35)
Les mythes sur la transmission des maladies vénériennes
Le commandant annonce d'autres raisons de rire à ses troupes. Certains femmes prennent la pilule contraceptive (il ajoute : "And that's fine!") mais elles croient que cela les protégera aussi des maladies vénériennes. Des comprimés blancs, gris et orange se mettent à pleuvoir sur la scène. Le commandant est enseveli mais il émerge du tas de cachets rapidement. Il attrape et mange le dernier comprimé qui tombe et le trouve délicieux. Cela n'a aucun effet sur lui puisque la pilule est inefficace contre les MST, quand bien même les femmes en avaleraient d'énormes quantités.
Deuxième mythe : Certains humains pensent que les maladies vénériennes finissent par s'en aller toute seule, sans qu'on ne fasse rien. Le commandant rit puis grandit soudain au point d'envahir l'écran. Il rappelle à ses soldats qu'ils n'abandonnent jamais et luttent toujours jusqu'au dernier.
Troisième mythe : Les êtres humains qui ont été traités avec succès pour une maladie vénérienne ne courent plus de risque d'être recontaminés. Le commandant rassure ses troupes : peu importe le nombre de fois où une personne a été guérie, elle peut toujours être contaminée à nouveau.
Quatrième mythe : Les être humains pensent qu'ils peuvent être contaminés par l'intermédiaire de poignées de porte et de sièges de toilettes. (06:06)
Les Signaux d'alerte

Notes complémentaires

Une version plus courte du film (14 min.) destinée aux lycées omet le préservatif et ne présente que l'abstinence sexuelle comme moyen de se protéger des mST.
Voir infos sur le film (historique et conception) :
https://www.mouseplanet.com/8854/Disney_Attacks_VD_The_Rest_of_the_Story
http://www.othercinema.com/otherzine/archives/ozissue2/vd.html
https://www.bradycarlson.com/vd-attack-plan/


Contributeurs

  • Transcription Anglais : Séléna Turquetil
  • Sous-titres Français : Séléna Turquetil