Ensemble de plans filmés sur fond noir pour faire mieux se détacher chacun de leurs sujets. Un diapason est agi par une main qui entre bord cadre droit. Un oscillographe apparaît, qui, selon le commentaire, enregistre le "son simple" produit par le diapason, et l'inscrit comme une sinusoïde dont la courbe est reproduite alors que le son produit se fait entendre. Cette courbe est faite d'ondulations régulières et s'amenuise comme l'intensité du son diminue. "Il n'en est pas de même d'un son musical. La courbe qui lui correspond est encore périodique, mais ce n'est plus une sinusoïde." Deux mains jouent du violon, la courbe correspondante est contractée avec des hauteurs variables. "Ce son est complexe." Par un graphique, détail de l'ensemble des sons en jeu, la note fondamentale et les harmoniques. Le graphique s'anime, se développant, selon l'explication donnée en commentaire, alors que la séquence se déroule en silence, à mesure que les sons se succèdent. "Tous ces sons à chaque instant se superposent. La courbe résultante représente le son complexe."Sa forme dépend des harmoniques émis dont l'intensité créé le timbre particulier de l'instrument." Une cloche sur pied, une main bord cadre gauche la fait tinter à l'aide d'une baguette. Le commentaire explique que des sons "partiels" contribuent à la spécificité du timbre de certains instruments. Courbe correspondant au son émis alors que la bande son fait entendre la persistance du tintement initial. Le commentaire remarque qu'elle n'est plus périodique. Il ajoute : "On voit ainsi que les timbres seront d'autant mieux rendus que les sons harmoniques et partiels dont ils dépendent seront mieux enregistrés et reproduits." A nouveau le plan des deux mains qui jouent du violon, panoramique qui révèle l'installation d'un microphone et d'une console à proximité de l'instrument. "Quel que soit le mode d'enregistrement - photographique, magnétique, ou sur disque, l'énergie sonore est d'abord transformée en énergie électrique. Un microphone reçoit les vibrations sonores et fournit un courant électrique qui est modulé comme elle, et que renforce un amplificateur." (03:12)
Enregistrement sur pellicule cinématographique
Carton avec l'intitulé ci-dessus. Echantillon d'une pellicule 35mm, non encore développée (apparence d'une bande amorce). "Sur la pellicule, une marge est réservée à l'enregistrement du son." Par le déclenchement d'une animation, la bande de la pellicule se réduit à un simple raie vertical. Une intervention chiffrée informe que sa largeur est de 3mm "pour le format 35 mm auquel nous nous tiendrons", précise le commentaire. Ajout des modules nécessaires à la lecture optique de la bande. "Un système optique donne d'une fente horizontale éclairée très étroite une image linéaire sur la marge." Explication des trois procédés d'inscription par le "pinceau lumineux", illustrations en schéma animé. Premier mode, la "densité fixe". Plans successifs d'un oscillographe, selon différents points de vue et éclairé par un rayon d'une intensité variable. Il s'agit, précise le commentaire, d'un modèle simplifié, conçu pour la réalisation du film. Détail des éléments qui le composent. Pellicule avec la piste son inscrite sur son bord, le commentaire indique que cette trace est "à densité photographique constante". "Elle reproduit les modulations du son. En schéma animé, explication de la constitution de l'image sonore et de son impression, avec oscillographe, aimant évidé (pour laisser passer la lumière), miroir et cache. En prises de vues réelles, explication des "logements clos" qui isolent "les organes de l'appareil". Plan d'un carter où défile la pellicule. Description d'une expérience de référence qui a inspiré le procédé de densité fixe. Autre procédé d'impression du son sur la pellicule, non sur les bords du rai de la piste, mais dans sa partie centrale. Second mode, la "densité variable". Description du dispositif employé en images réelles, montré à l'image par un "fort grossissement". Explication du procédé et illustration par un schéma animé.