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Le sang des autres (1963)

De MedFilm PPRD



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Titre :
Le sang des autres
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
20 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

Générique de fin :
FIN
FILMS ART ET SCIENCE

Contenus

Sujet

La transfusion sanguine. Préparation des flacons, modalités de la transfusion.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Des pompiers transportent un accidenté de la route à l'hôpital en toute hâte. Il a besoin d'une transfusion sanguine.
Présentation des différents processus en œuvre dans un centre transfusion sanguine : lavage et stérilisation chimique des flacons, des caoutchouc et des aiguilles, examen médical des donneurs, contrôle du sang et première détermination du groupe sanguin, prélèvement du sang, collation, vérification très rigoureuse du groupe sanguin, recherche de pathologies dans le sang, stockage des flacons de sang, techniques de séparation du plasma et des globules, techniques de congélation et stockage du plasma, exemples de patients nécessitant une transfusion sanguine.

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

En commençant son récit par la description d'un accident, le film implique le spectateur sur les enjeux du don du sang : la possibilité d'assurer des transfusions sanguines au moment où les accidents de la route, devenus de plus en plus nombreux, les rendent de plus en plus fréquentes. Le film se poursuit par des plans tournés dans le centre de transfusion avec une composition nette qui détaille les gestes techniques et le matériel employé : il s'agit de montrer un lieu opérationnel. A remarquer le soin apporté à l'éclairage et au chromatisme dans le film, faisant ressortir les éléments rouge (camion, panneau) ou blancs (blouse, émail) dans les plans.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film valorise la médecine et la santé en montrant leur efficacité et la rigueur avec laquelle elles entretiennent et emploient leurs équipements. Grâce à la technologie requise pour effectuer les transfusions, et l'organisation pour dépêcher sur place les secours, santé et médecine se montrent opérationnelles sur tout le territoire en s'adaptant à l'évolution des modes de vie (la population sollicite de plus en plus les transports automobiles grâce au réseau routier déployé sur tout le territoire).

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Colloques de médecins

Communications et événements associés au film

Public

Professionnels de la santé ; tout public

Audience

Descriptif libre

Préambule : un accident de la route

En plan général, un carrefour sur une route de campagne encombré de personnes qui échangent entre elles. Deux panneaux de circulation sont visibles au coeur du plan, l'un signalant un sens obligatoire, l'autre un sens interdit. Au bord de la route, une voiture noire et une estafette de pompiers. A remarquer le rouge sang de boeuf de sa carrosserie et de ses enjoliveurs qui fait écho à celui du panneau signalant un sens interdit : un rouge d'alerte, mais aussi un rouge de tragédie. Le mépris de Jean-Luc Godard, réalisé la même année, emploie le rouge de manière aussi affirmée et symbolique à ce titre dans le plan de l'accident de voiture dont Camille, le personnage joué par Brigitte Bardot, est victime : le rouge de la carrosserie froissée qui rime avec celui de son sang qui coule.

Dans la bande son résonne une sirène d'ambulance sur fond de rumeur de foule : celle-ci ne correspond pas aux quelques personnes rassemblées autour de la scène de l'accident, son enregistrement correspond à une autre réalité aux éléments similaires (intervention d'une ambulance dans l'espace public). Deux ambulanciers déchargent une civière de l'intérieur de l'estafette, extraient un blessé de l'automobile accidenté (plan depuis l'intérieur de l'habitacle). Une estafette de police est visible derrière la carrosserie défoncée. Les ambulanciers ont déposé le blessé sur la civière et l'ont embarqué dans leur véhicule. En travelling arrière, celui-ci est montré avançant à vive allure sur la route de campagne, la sirène continuant de résonner dans la bande son. Sa plainte n'est pas continue mais intermittente, sans doute s'agit-il de la mise en boucle de l'enregistrement d'une sirène opéré ailleurs (d'autant qu'un klaxon se fait entendre, qui laisse supposer que cet enregistrement a été fait en milieu urbain dense). Passant sous un porche, l'ambulance fait irruption dans une cour de pierre. La caméra pivote à 180° pour suivre l'ambulance qui va stationner sur une aire devant laquelle un panneau indique : "Réservé aux ambulances". Alors que cesse le son d'ambiance, début du commentaire pendant que l'ambulancier sort du véhicule pour en ouvrir la porte arrière: " Pourquoi tant de précipitation? C'est qu'il s'agit d'une véritable course contre la montre. Le blessé qui perd son sang doit de toute urgence subir une transfusion. Savez-vous comment chaque jour, chaque nuit, des centaines de blessés et de malades gagent ainsi leur lutte contre la mort en recevant le sang des autres?" L'ambulancier et un infirmer vont porter le malade à l'intérieur du bâtiment. "Savez-vous combien de dévouement, d'efforts conjugués de toute une équipe, de soins méticuleux, de contrôles précis sont nécessaires pour que cette source de sang ne tarisse jamais?" Comptoir où un infirmier vient de retirer le flacon qui était disposé dessus, derrière lequel une employée renseigne une jeune femme qui s'est adressée à elle en tenant un papier. "Nous allons tenter de vous en donner un aperçu en suivant dans un centre de transfusion les manipulations successives d'un flacon dont le sang pourrait être aussi bien celui que vous avez donné que celui que vous recevrez un jour."(02:24)

Vue ne plongée du lavage des flacons acheminés un tapis roulant et plongés dans de grands bacs en émail où ils sont traités avec un mélange d'acide et de soude pendant plusieurs heures. Après être brossés (par des brosses pivotantes), on y ajoute de la citrate de soude pour empêcher le sang qu'il va contenir de se coaguler.

Fonds Duvivier 194

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs