La production audiovisuelle de la CNAM
La Caisse nationale de sécurité sociale (la CNAMTS est créée en 1967) a commencé dès 1963 à relmplir une focntion de production de supports pédagogiques jusqu'en 1984. Plusieurs séries de films :
Je voudrais savoir
Objectif santé
La vie en toi
Hygea 7
Objectif prévention
Prévention Outre-mer
Prévention 20
La Belle santé
Jouer le jeu de la santé
Ces courts métrages, d'une durée variant entre deux et vingt minutes selon les émissions, étaient pour certains d'entre eux destinés être diffusés à la télévision (1ere chaîne de l'ORTF puis TF1, Antenne 2) et dans un circuit non commercial : établissements universitaires et scolaires, entreprises publiques et privées, associations à but non lucratif, collectivités à caractère éducatif et socio-culturel implantés en région parisienne. Un catalogue précise les conditions de prêt (formulaires, délais, etc.), mentionne les films disponibles sur cassettes VHS et présente, par émission, un résumé pour chacun des titres disponibles.
L'émission Objectif santé'
Diffusée de 1976 à 1984 sur TF1 le jeudi de 13h50 à 14h, elle présentait des court métrages de 10 mn destinés aux adultes. Elle a pris la suite de l’émission "Je voudrais savoir", diffusée sur la 1 chaîne de l'ORTF à partir de 1963 puis sur TF1 à partir de 1975.
La mise en place du dépistage, dispositions législatives d'encadrement
La première proposition de mise en œuvre d’une surveillance biologique systématique des femmes enceintes séronégatives vis à vis de la toxoplasmose date de 1959. Dans les années 1960 et 1970, des pratiques de dépistage sérologique de cette pathologie se sont progressivement diffusées sur une base volontaire.La séroprévalence alors élevée de la toxoplasmose chez les femmes en âge de procréer afacilité la mise en place d’un programme de dépistage qui apparaissait relativement simple et peu coûteux, dans le cadre de la prévention de la toxoplasmose congénitale. De la même façon, la disponibilité d’un vaccin efficace contre la rubéole à partir de la fin des années 1960 pouvait justifier la détermination du statut immunitaire vis à vis du virus rubéoleux dans cette population à une époque où l’incidence de la rubéole congénitale restait élevée. Le dépistage prénatal de la toxoplasmose et celui de la rubéole ont été progressivement mis en place à partir de la fin des années 1970 et rendus obligatoires par la loi (actuel art. L. 2122-1 CSP). En effet, mesure de santé publique établie dans l’intérêt de l’enfant, elle limite la liberté individuelle de la femme enceinte, à qui ce dépistage s’impose. Aussi, fallait-il qu’une loi en définisse le principe, pour que des mesures spécifiques puissent être prises et
qui ont été précisées par les différents décrets qui se sont succédés dans le temps. Ainsi le décret n° 78-396 du 17 mars 1978 relatif a u certificat prénuptial prévoyait la mise en place d’un dépistage sérologique systématique de la toxoplasmose et de la rubéole chez toutes les femmes de moins de 50 ans, dans le cadre du certificat prénuptial. La
circulaire DGS et DH n° 605 du 27 septembre 1983 relative à la prévention de la toxoplasmose a associé à ces dépistages la mise en œuvre de règles hygiéno diététiques dans le cadre de la prévention de la toxoplasmose congénitale. (" Surveillance sérologique et prévention de la toxoplasmose et de la rubéole au cours de la grossesse" - rapport de la Haute Autorité en Santé, 2009, p.14)