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C'est moi quand même (1980)

De MedFilm PPRD
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Titre :
C'est moi quand même
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
41 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :

Générique principal

Le Centre National de la Recherche Scientifique présente / Une production du Service audiovisuel du C.N.R.S. (SERDDAV) / C'est moi quand même / Eléments d'une recherche sur l'image de soi chez l'enfant de 3 à 7 ans / sous la direction de René Zazzo - E.P.H.E / Avec la participation de Anne-Marie Fontaine - C.N.R.S. / et les enfants du groupe scolaire Jacques Decour Nanterre - Centre de psychologie de l'enfant de l'Université Paris X Nanterre / Montage Françoise Beloux / Réalisation Jean-Dominique Lajoux.

Contenus

Sujet

Les rapports de soi à sa propre image physique (en reflet, filmée)chez l'enfant de 3 à 7 ans, une enquête qui s'étend aux adultes.

Genre dominant

Film de recherche

Résumé

Une quarantaine d'enfants de 3 à 7 ans sont filmés par une caméra vidéo. Leur image leur est ensuite présentée de deux manières différentes : tantôt dans un miroir (mouvements synchrones de l'enfant et de l'image), tantôt sur l'écran d'un récepteur de télévision (mouvements inversés et synchronisés). Les réactions des enfants sont étudiées afin de déterminer l'âge auquel ils commencent à être perturbés par la non-correspondance entre eux-mêmes et leur image. A 3 ans l'enfant n'est pas troublé par l'image vidéo désynchronisée, mais il l'est fortement entre 5 ans et demi et 6 ans et demi, jusqu'à douter de la reconnaissance de soi.

Contexte

Les travaux de René Zazzo


À partir de 1972, la recherche de René Zazzo se centra sur la constitution de la connaissance de soi au cours du développement. Le dispositif expérimental consistait à confronter le comportement de l’enfant devant un miroir et devant une vitre derrière laquelle se tient un autre enfant. Cette recherche permit de montrer que la connaissance de soi se construit au cours d’un long processus dont la première étape se situe à l’âge de trois mois.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Enseignement et colloques

Communications et événements associés au film

Public

Public de la recherche

Audience

Descriptif libre

Nimbé de noir, un enfant et son reflet dans un miroir. Il joue avec, se regarde, adresse à lui-même des grimaces. Commentaire : "Devant le miroir, l'enfant parvient à comprendre petit à petit que son mouvement commande le mouvement de l'image. L'image bouge en même temps que lui. Ainsi entre deux et trois ans, il s'approprie cette image, ce visage jusqu'alors inconnu. Il intègre cet aspect visuel à l'expérience globale de son corps, de son identité." Le plan desserre sur la petite fille, nous la voyons de pied face au miroir qui reflète un autre pan de miroir sur le mur opposé, lequel expose de dos la petite fille. Ce jeu de reflets et contre-reflets se démultiplie à l'infini. La petite fille continue son jeu avec son image, allongeant le bras et observant la réplique de son geste. "Quelle est la force, la solidité de cette image de soi? Qu'arriverait-il si, par miracle ou par quelque artifice, l'image reflétée n'obéissait plus à son propre mouvement? Si elle se détachait de lui?" Changement de situation. Une autre petite fille, assise sur une chaise, fait face à un moniteur vidéo qui diffuse le film d'elle-même en léger retard. "Nous pouvons le savoir parce que le miracle est possible. C'est la télévision qui nous l'offre par le différé, c'est-à-dire la projection d'une scène enregistrée quelques instants plus tôt. Autre enfant, un garçon cette fois, face à un moniteur vidéo qui diffuse sa propre image. "D'ailleurs, même en direct, sans l'artifice du différé, l'image vidéo contredit le mouvement du sujet. Le mouvement est synchrone mais inversé dans l'espace". Nous le vérifions par le dispositif mis en place, avec lequel joue l'enfant. Il se dandine sur sa chaise, agite les bras, observe l'image filmée qui reproduit ses gestes mais à l'envers. Nous remarquons cependant qu'un miroir est placé à côté du moniteur, placé dans un chariot surmonté d'un haut-parleur.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet