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Et la vie continue (1949)

De MedFilm PPRD
Version datée du 27 novembre 2023 à 17:35 par Maude.Lopez(AT)unil.ch (discussion | contributions) (Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire)



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Titre :
Et la vie continue
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
17 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

"Commentaire: Juliette Jeanloz; Speaker: Jean Valois; Musique: Hans Haug; Montage sonore: Maria Mongini; un film réalisé par C.G Duvanel; Genève"

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Un film documentaire explorant l'héliothérapie développée par Auguste Rollier à Leysin pour combattre la tuberculose.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le documentaire présente la vie et la guérison de patient atteint de tuberculose. Il met l'accent sur les soins prodigués, particulièrement l'héliothérapie, dans les montagnes suisses à Leysin. Nous pouvons voir comment le malade est d'abord examiné, puis traité et sa vie en cure jusqu'à sa guérison.

Contexte

Nous sommes dans un contexte d'après-guerre. Au 19ème siècle, la tuberculose a causé des dégâts considérables, devenant ainsi une préoccupation majeure de la santé publique au début du 20ème siècle. Pour accueillir les malades, de multiples structures ont été érigées telles que les sanatoriums. Ce film explore l'organisation de la vie des patients au sein de ces sanatorium. Depuis la fin du XIXe siècle, l'héliothérapie a été bénéfique dans le traitement de la tuberculose. Le documentaire a été tourné une année après la premier essai clinique randomisé de l'histoire de la médecine pour la streptomycine, antibiotique traitant la tuberculose, ce qui engendrera la fermeture de nombreux sanatorium dès les années 1950.

Entre 1900 et 1931, un total de 277 nouveaux édifices de tailles et de styles variés ont été érigés par des sociétés et des particuliers. Notamment, 38 de ces bâtiments ont vu le jour en 1915. Sous l'impulsion de campagnes publicitaires très efficaces, le succès d'Auguste Rollier a propulsé Leysin au rang de destination thérapeutique emblématique. En 1940, Rollier supervise pas moins de 18 sanatoriums qui accueillent plus de 1 500 curistes venus du monde entier. En parallèle, de nombreux centres de cure indépendants ont été construits dans la station, principalement dans l'entre-deux-guerres. En 1946, la station compte ainsi 3 500 patients répartis dans 80 sanatoriums.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le documentaire est composé d'images de reportages prises dans une clinique à Leysin. Les images sont accompagnées d'une musique ainsi que d'une voix over nous expliquant ce que nous pouvons voir sur les différents plans. Le film s'ouvre sur une image d'un homme qui éternue avec la voix-over qui dit : " Santé ! Avez-vous songé à tout ce que ce mot veut dire ?" Par cette question le commentateur interpelle directement le spectateur et stimule sa réflexion. Cela permet d'attirer directement l’attention du spectateur et de le faire réfléchir tout du long du film. Nous observons le quotidien des patients sur une année, qui malgré la maladie continuent leurs activités et finissent par guérir. Le ton des images ainsi que de la bande sonore est positif afin de transmettre un message d'espoir. Jusqu'à la deuxième minute, le ton de la voix-over est grave. Cela permet de donner un impact plus dramatique à la tuberculose et faire comprendre que cela peut arriver à tout le monde et que c'est un sujet sérieux. Ensuite, le ton devient plus léger et une musique plutôt joyeuse accompagne les commentaires. Cela permet de dédramatiser la situation et montrer que la maladie n'est pas fatale, que les séjours en clinique à Leysin sont un élément positif. La phrase « et la vie continue » est énoncée à de nombreuses reprises dans le film. Elle illustre que la tuberculose n’est pas une fin en soi, et que les cures effectuées à Leysin n’empêchent pas les patients de vivre.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé et la médecine sont présentées de manière quotidienne. Nous pouvons voir le parcours de patients, des examens médicaux du début, des soins apportés durant la cure jusqu'à la guérison finale. Le but du documentaire est de montrer l'efficacité des traitements, principalement l'héliothérapie. Il montre aussi que les soins ne sont pas lourds à porter pour le patient, il peut continuer à vivre, travailler et avoir ses loisirs.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Les malades ainsi que leurs proches

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs