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Une forme de dyspraxie infantile : la planotopokinésie (1983)
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Sommaire
Générique principal
Générique de début : 0min à 1min55s
Plan 1) Amorce du sujet
Une forme de dyspraxie infantile : La planotopokinésie Aspects sémiologiques et abord thérapeutique dans le cadre d’une rééducation de l’écriture polyvalente
Plan 2) Film réalisé par: Marguerite Auzias (Maître de recherche à l’INSERM)
Avec la contribution de : Mmes Meljak et Monontes, Psychologies et rééducatrice du calcul Dr Y. du Pasquier B. Grimaud, Sociologue J.L. Potonet, IDHEC Ph. Lourdou, Ethnologue Et…
Plan 3) Vincent enfant suivi aux Consultations du Dr. J. Berges et de Mme Le Dr. G.C. Lairy, et au laboratoire de Psychologie du Professeur R. Zazzo Hôpital Henri-Rousselle, Paris (1966-1969). En effet, ce dernier est un psychologue clinicien à qui nous devons de nombreux apports en termes de psychologie infantile. Il s’est notamment intéressé à la dyslexie et au handicap mental, comme il l’explique en 1969 dans son ouvrage “les débilités mentales”. Durant sa carrière, il voue un vif intérêt à l’élaboration d’une psychologie au service des écoliers ayant des difficultés en termes de graphisme ou de structuration de l’espace.
Contenus
Thèmes médicaux
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Personnes et caractéristiques personnelles en pathologie. Caractéristiques du patient
Sujet
La rééducation de Vincent, un jeune enfant atteint d'une forme spécifique de dyspraxie.
Genre dominant
Résumé
Vincent est un enfant suivi par des professionnels de santé depuis ses 6 ans. En effet, il est atteint d'une forme de dyspraxie très particulière: la planotopokinésie. Cette pathologie induit notamment de nombreux troubles de la représentation dans l'espace selon ses différents plans dimensionnels, mais elle ne l'empêchera pas tout de même de réussir dans d'autres domaines, tel que le langage, au cours de sa scolarité.
Contexte
Contexte médico-social
1975 : La loi sociale qui affirme pour la première fois un “devoir de Nation envers les personnes en situation de handicap “ (loi d’orientation en faveur des personnes handicapées). Les troubles du développement moteur chez les enfants, qui sont désormais considérés dans le contexte actuel comme liés à l'image corporelle et à la performance esthétique, ont émergé à une époque où le corps et la performance sont au centre des préoccupations. C'est une période de transition entre l'âge d'or de la psychologie infantile et une ère plus moderne caractérisée par l'avancement des neurosciences. La compréhension des troubles du mouvement (praxies) évolue en parallèle avec la découverte des fonctions neurocognitives. Au début du 20e siècle, les troubles moteurs étaient généralement désignés comme une "maladresse congénitale". Le terme "dyspraxie" n'est apparu que dans les années 1960.
Planotopokinésie : étymologiquement de topos (lieu), planum (plat) kinésie (se mouvoir) – ; autrement dit « naviguer sur un espace plan comportant des lieux». Décrite par Pierre Marie en 1924, et désignée par Hécaen et ses collaborateurs en 1972 sous le nom de perte des notions topographiques, elle se caractérise par l’incapacité de s’orienter sur une carte. On parle désormais davantage d’agnosie spatiale, désignant à la fois des troubles sensoriels (visuels, auditifs, tactiles) et des troubles dans la perception motrice de l’espace. Le terme utilisé aujourd’hui est donc plus large, il prend en compte l’échelle de l’individu (sa représentation corporelle) ainsi que sa représentation dans l’espace.
recherches à faire : contexte médical, essor de la “santé” dans les années 50-60
1968 : mai 68 = grèves,révolution étudiante / guerre du Vietnam
assassinat de Kennedy → évenements marquants, que l’on retrouve dans la vidéo, notamment lors de la dictée de Vincent
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Les différentes approches réalisées par la caméra nous proposent un focus particulier centré sur l’apprentissage ainsi que l’observation au préalable de Vincent. On y retrouve de nombreux gros plans, que ce soit au niveau de son visage pour remarquer toutes formes d'émotion, ou de ses mains pour mettre en évidence la tenue de son pinceau, stylo ainsi que la coordination de ses gestes. Les émotions ainsi perçues par l’enfant semblent nous parvenir au travers des différents exercices mis en place filmés les uns à la suite des autres. Nous pouvons alors suivre ses instants de réussite, d’échecs, mais aussi constater sa persévérance malgré la répétition de certaines tâches difficiles. Le regard du spectateur se fait également par beaucoup de plans rapprochés, lorsque nous voyons les professionnels de santé et Vincent côte à côte en train de travailler ensemble sur un même exercice. Cela nous permet de nous placer en tant qu’observateur expérimental, qui pourrait suivre l’apprentissage en action, par mimétismes et par démonstrations.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Ces deux domaines sont présentés comme des outils indispensables pour comprendre et analyser les différents comportements et pathologies associés à un individu, quel que soit son âge. On nous met en exergue de multiples exercices proposés par différents professionnels de santé tels que des psychologues, docteurs ou encore rééducateurs spécialisés dans le calcul, qui permettent d'identifier les lacunes potentielles, ainsi que les acquis utiles au maintien psychologique de l'enfant. La prise en charge du trouble de Vincent a duré 3 ans, ce qui explique que la rééducation est longue et nécessite beaucoup d’efforts de la part du patient. Le corps médical doit savoir proposer une prise en charge adaptée au besoin du patient, demandant une grande adaptabilité en fonction des patients et de leurs troubles associés. Ici la rééducatrice n’est pas présentée comme une personne de premier abord froide et distante, mais comme une figure bienveillante et encourageante qui incite l’enfant à se dépasser. En effet, à plusieurs reprises dans le film, nous voyons Vincent sourire et s’impliquer pleinement dans les activités que lui propose le rééducateur. Dans ce film, la promotion de la santé ainsi que la prévention ne sont pas mises en avant : le spectateur assiste simplement aux séances de rééducation du jeune Vincent. Cela peut être utile pour se faire une idée du déroulé d’une séance de rééducation, et se rendre compte de la diversité des exercices effectués par l’enfant. En revanche, permettre au spectateur d’observer les progrès de cet enfant au fur et à mesure du temps et de la rééducation, lui montre l’importance de la prise en charge dans ce genre de trouble. Ce film s’adresse davantage au corps médical. En effet, il peut être utile pour trouver une méthode de rééducation à effectuer dans ce même type de pathologie, notamment pour des praticiens néo-diplômés.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
- Congrès international sur l'écriture, Padoue-Trevise, novembre 1983 (exposé de Marguerite Auzias).
- Bilbao, janvier 1984, Cours du Prof. Ajuriaguerra intitulé "Une forme de dyspraxie infantile : la planotopokinésie, aspects sémiologiques et abord thérapeutique."
- Exposition du 19 au 23 février 1986, Vérone : Communication, geste, parole, Centro italiano stidi i ricerche in psicologia e psicomotricia.
Communications et événements associés au film
Public
- Pour les professionnels de santé
Audience
Descriptif libre
Partie 1 : Observation de Vincent : Anamnèse de Vincent L’anamnèse (du premier bilan) de Vincent (droitier) à 6 ans : encéphalite à 1 an, marche à 22 mois et développement normal du langage. Premiers examens à 6 ans : niveau verbal normal, pas de déficit neurologique dans la sphère motrice, mais paratonie et instabilité, difficultés praxiques : échec à la copie du carré, incapacité à dessiner un corps humain même avec l’aide d’un modèle : il n’arrive pas à se représenter dans l’espace. En termes d’imitation de gestes, il a le niveau d’un enfant de 4 ans. C’est un enfant émotif, anxieux, qui verbalise très bien ses propos.
Prise en charge sur une durée de 3 ans depuis ses 6 ans :
- 1ère année de prise en charge : soutien des apprentissages de la lecture et de l’écriture. - 2ème année : Rééducation du calcul, éducation des praxies constructives et utilitaires de la grapho-motricité avec relaxation et acquisition de repères posturaux. - 3ème année : idem qu’à la 2ème année. Les images tournées dans cette vidéo ont été tournées pendant cette année de prise en charge, il maîtrise alors mieux ses émotions et possède une certaine aisance motrice. Au début de cette année, ses apprentissages scolaires sont corrects, la lecture et l’orthographe sont satisfaisants pour son âge et sa classe. Son écriture est nettement améliorée, le calcul reste toujours fragile mais il s’améliore, avec tout de même des difficultés somato-spatiales encore très marquées, mais qui tendent à s’atténuer. (1 min 55 - 4 min 35)
Partie 2 : Aspects sémiologiques : Dans cette partie, nous traiterons des signes et symptômes observés chez Vincent, pour diagnostiquer et évaluer sa pathologie. (4 min 36 - 13 min 39) Analyse de l’orthographe et de l’écriture : Tenue correcte du stylo, niveau d’orthographe normal pour son âge ( 8 ans) en classe de CE1 (ex de faute : “parfin” au lieu de parfum). La qualité de son écriture et son orthographe varient selon l’état émotionnel et affectif de Vincent au moment précis où il écrit. Cependant, lorsqu’il écrit sur un sujet politique (un sujet qui lui tient à cœur), il fait plus de fautes que lorsqu’on lui dicte simplement des mots. Vincent à 8 ans a bcp de difficultés avec les lettres muettes (non-phonologiques, ex : je veu, la pai, mor) (4 min 39 - 6 min 17) Test sur schéma corporel : évocation en modèle absent : au début de la 3ème année de prise en charge il n’arrivait pas à reconstituer le modèle dans l’ordre et en fin d’année, il finit par réussir. Construction du bonhomme (avec modèle) : en fin de 3ème année de prise en charge : Vincent est très concentré, il prend le temps de bien voir le modèle mais n’arrive pas à reconstituer le même schéma que le modèle. Il y a quelques erreurs, notamment au niveau de l’articulation des coudes et des genoux qui pourrait l’aider à positionner les membres du bon côté. Pour la réalisation d’un bonhomme à l’aide d’un stylo, il y a les éléments essentiels qui sont présents, avec une surreprésentation des mains qui sont dessinées de manière beaucoup plus grosses que les autres membres du corps. Par exemple, les pieds sont très peu dessinés (un trait). Cependant, l’aspect important à souligner est la présence des sourcils que bon nombre d’enfants pourraient oublier. Cela peut être dû à l’importance de l’expressivité dans sa pathologie. En revanche la bouche n’est pas présente (alors que dans son cas le langage n’est pas touché). Il a dessiné de nombreux boutons sur le corps, peut-être a-t-il voulu dessiner un copain à lui qui avait la varicelle ou un souvenir de lui quand il avait de l’acné. Le bilan conclut : “niveau de représentation : 6 ans”. (6 min 18 - 9 min 15) Imitation de gestes : Toujours à la fin de sa 3ème année de prise en charge : l’imitation des gestes de la main est assez grossière, ses doigts restent accolés, c’est compliqué de croiser ses mains en les mettant l’une par-dessus l’autre. (9 min 16 - 9 min 52) Exercice du contour de sa main au stylo : il est réussi mais lorsqu’on lui demande de reproduire le contour de sa main sans le modèle il n’y arrive pas. Les doigts sont en forme pointue et de petite taille, avec peu d’espace entre eux. (9 min 53 - 10 min 38) Test de copie d’une figure complexe : il n’est pas bien réussi, il y a un manque cruel de précision en plus d’un ajout de formes. La figure est produite à l’âge de 8 ans et 4 mois et pourtant le niveau de sa prestation est de 4 ans. Il se réduit à un schème familier : la maison. (10 min 39 - 11 min 43) Dessin d’une bicyclette : Vincent apporte de l’attention aux détails, notamment au dérailleur, à la lampe, à la chaîne, mais l’échelle de dessin est assez incorrecte (selle derrière la roue par exemple). Il a une mauvaise représentation de l’espace (voir dessin à 9 ans). (11 min 44 - 11 min 52) Test du laçage : il tient les lacets comme il faut au début jusqu’au moment du passage de la petite boucle autour de la grande boucle, quand il tire à la fin le lacet se défait complètement. Plus le temps avance, plus ses mains s’éloignent de la base du lacet ce qui rend la manipulation presque impossible. Après plus de 3 tentatives, il ne cernait toujours pas la notion de boucle pour joindre les extrémités de ses lacets. (11 min 53 - 13 min 39) PARTIE 3) : Abords thérapeutiques : (13 min 40 - 33 min 41) L’apport et le soutien d’une rééducation de l’écriture polyvalente : Relaxation : relaxation des membres inférieurs, supérieurs, de la tête. L’adulte lui demande de fermer les yeux et la caméra zoome sur le visage de l’enfant pour montrer qu’il se détend. On remarque dans cette séquence que Vincent a plus de facilité à mouvoir ses membres supérieurs que ses membres inférieurs. En effet, ses jambes sont rigides mais ses bras sont détendus. Ces exercices ont pour but de tester la rigidité de ses membres supérieurs, inférieurs, du cou ainsi que les muscles participant à la déglutition. (13 min 55 - 15 min 27) Peinture : Vincent effectue une peinture en compagnie de l’observatrice. Il peint de manière peu délicate et maladroite. Il ne s’applique pas mais la tenue du pinceau reste correcte. On remarque que Vincent effectue des efforts notables, avec tout de même une recherche dans les couleurs (à travers des dégradés de vert) ainsi qu’une bonne organisation. En effet, il part du centre pour aller vers la périphérie, il y a une logique dans ses tracés. A la fin de l’exercice la caméra filme les différentes œuvres de Vincent. Celles-ci sont sont similaires avec des formes plutôt circulaires et des couleurs variées. Ensuite il peint une maison en s’appliquant. Celle-ci est très reconnaissable avec nombre de détails, tels que la fumée de la cheminée. De plus, les couleurs sont cohérentes (ex : tronc de l’arbre associé à sa couleur marron). Tracés graphiques : il a travaillé sa graphie en repassant sur des modèles de traits et a plutôt bien réussi l’exercice demandé. Repérages spatiaux Exercices divers conçus spécifiquement pour cet enfant. Rapports topologiques (exercices tirés de J. PIAGET : “la représentation de l’espace” : orientations & directions, repérages corporels, laçage… Reconnaissance de forme à l’aveugle en ayant un étalage de différentes formes devant les yeux pour comparer avec le toucher à ce qu’on voit (allier le toucher à la vue). Il y arrive. Replacer des ronds comme sur le modèle de la feuille dans la même direction.
Reproduction de formes avec des stylos : le docteur forme un angle avec 2 stylos qui montre une direction. L’enfant arrive à reproduire cet angle mais pas dans la même direction. L’enfant a dû mal à s’orienter malgré les indications du Dr avec les bras lui indiquant la direction. Mais on voit des progrès (l’exercice est réessayé plus tard et il réussit) Tâche d’organisation spatiale + reproduction : l'exercice consiste à imiter la position de crayons, placé par l’orthophoniste : il y arrive très bien avec 1 crayon / avec 2 crayons, il y arrive dans son plan mais lorsque l’angle change (de gauche à droite), il a plus de difficultés. Il n’arrive pas à orienter le crayon, il le tourne dans différents sens puis finit par y arriver.
Classification : associer des images montrant des personnages lever certains membres et les associer avec la bonne image de référence. Il réussit
Travail sur la notion de temps avec des horloges : grande et petite aiguille à replacer comme le modèle → il y arrive bien
Travail avec des fils de laine de différentes couleurs (rouge/bleu) : nœuds, orientation… Il comprend le principe mais il a besoin d’aide pour réaliser un nœud : il a une stratégie qu’il n’arrive pas à mettre en place.
Nouvel essai laçage sur une chaussure : il réussit sans problème à réaliser la tâche, il applique et va au-delà de sa stratégie contrairement au début de la vidéo
Il réessaie également la copie de la figure complexe à 9 ans : il y arrive mieux mais son niveau reste nettement inférieur quant aux attendus de son âge (bilan conclut “niveau inférieur à 5 ans”) Évolution de sa figure : couleur (il en prend qu’une, comme celle du modèle) sens (il la reproduit dans la bonne orientation) traits plus précis (pas les uns sur les autres) détails (il compte le nombre de traits, il a rajouté des éléments)
Dessin bicyclette à 9 ans sans modèle : difficultés en terme de proportion / la barre transversale du vélo est représentée bien trop longue et les pédales difficiles à identifier. Dessin bicyclette à 9 ans sans modèle après analyse critique du dessin précédent: dessin fait au stylo / feutre noir et non plus au crayon à papier. Il a amélioré la représentation des pédales et a même rajouté la chaine entre la roue arrière et la pédale. La barre transversale a été raccourcie et la selle coloriée. Comparaison avec la bicyclette faite à 8 ans (voir au dessus en jaune): la bicyclette était plutôt travaillée d’un point de vue vertical que horizontal (contrairement à celui fait postérieurement). Vincent a cherché à ajouter des détails à sa production même s’ils sont parfois difficiles à identifier. -> on sent dans ces 3 productions qu’il voue un intérêt particulier aux détails + ou - bien représentés
Exercice d’écriture : la graphie est bonne, tenue du stylo ok. Cependant, il fait des fautes d’orthographe (et / est) + syntaxe “il y avait une fois” Autre texte, 9 ans : pas de faute 13 ans (CM2) : il écrit très bien, il obtient de bons résultats scolaires → admis au collège -> preuve que cela n’entrave pas la réussite (toute proportion gardée car il a quand même redoublé et fait 3 ans de rééducation pour en arriver là)
Vocabulaire :
Encéphalite : inflammation du cerveau causée par une infection directe (l'encéphalite aiguë) ou par une réaction immunologique à une infection
Paratonie : “Anomalie de la contraction musculaire dans laquelle le muscles se contracte plus ou moins au lieu de se relâcher” donc forme d’hypertonie (d’après le CNRTL)
Praxie : Adaptation du mouvement au but recherché notamment grâce à une coordination motrice, visuelle et spatiale
Notes complémentaires
Encéphalite : inflammation du cerveau causée par une infection directe (l'encéphalite aiguë) ou par une réaction immunologique à une infection.
Paratonie : d'après le CNRTL c'est une “anomalie de la contraction musculaire dans laquelle le muscles se contracte plus ou moins au lieu de se relâcher” donc forme d’hypertonie.
Praxie : Adaptation du mouvement au but recherché notamment grâce à une coordination motrice, visuelle et spatiale
Somatognosie : connaissance qu’on a de son corps et des relations entre les diff parties de notre corps (conscience de la main gauche et droite par exemple).
Agnosie somato-spatiale: agnosie spatiale entraîne une difficulté à se représenter une scène dans sa globalité ou de localiser un objet dans l’espace pour le saisir.
Dyspraxie : selon l’Assurance Maladie, “la dyspraxie de l’enfant correspond à une difficulté à réaliser certains gestes et actions volontaires. Elle affecte par exemple la capacité à se situer dans l’espace et/ou la coordination des mouvements. Elle est responsable de troubles des apprentissages scolaires. Elle est due à un dysfonctionnement de la commande cérébrale des mouvements.” La dyspraxie se manifeste par 2 types de troubles : Troubles visuo spatiaux de la dyspraxie Troubles moteurs ou Trouble d’Acquisition de la Coordination (TAC)
Références et documents externes
Assurance Maladie CNTRL
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Agathe Nantua, Clément Troussard, Louise Bonnal-D'Ovidio, Mathilde Grinfeder, Romane Morel

