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Claude Bernard (1961)

De MedFilm PPRD
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Titre :
Claude Bernard
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
16 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :

Générique principal

Gén. Début : "A l'occasion du centenaire de la mort de Claude Bernard la Fondation Mérieux présente... / 'J'habite sur les coteaux du Beaujolais' (Claude Bernard) / Direction scientifique - Professeur Julien Besançon, Paris - Jean Enselme, Lyon / avec la collaboration des - Professeur ag Pierre Barbier, Paris - Professeur ag. Jean-François Cier, Lyon / et les documents réunis par le Dr. Guy Godlewski et Jacqueline Sonolet / Commentaire dit par Guy Jacquet et Stéphane Audel / Images - Georges Theurier / Musique de Jean Wiener / réalisation - Eric Duvivier."

Gén. fin : "Fondation Mérieux"

Contenus

Sujet

La vie et l'oeuvre de Claude Bernard.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le parcours prestigieux de Claude Bernard. Né dans une famille vigneronne, parti faire son apprentissage en pharmacie à Lyon, il rejoint Paris pour entreprendre des études en médecine.

Contexte

La production du film

Une "convention de production" tripartite lie le laboratoire Delagrange, l'Institut Mérieux et Les films Art et Science pour encadrer la production du film. nous remarquons cependant que les génériques de début et de fin du film mentionnent uniquement l'Institut Mérieux. A partir de sa signature, un délai de 3 mois est donné à la société de production pour le réaliser sur support 16 mm couleur. Sa durée prévue est d'"environ 20 mns". Son scénario est basé sur les documents fournis à la société par les Pr. Anselme (sic) et le Dr. Glodewski ; il emploie "les éléments rassemblés pour l'Exposition 'Claude Bernard et son temps' et 'des Entretiens de Bichat' donnés en 1957 (Les Entretiens de Bichat sont un événement annuel qui réunit les plus spécialistes de la science médicale autour de sujets d'actualité, avec conférences et projections) ; le film met aussi à profit la maison de Claude Bernard de St-Julien comme cadre de tournage (point 1). L'apport financier de l'Institut Mérieux et des Laboratoires Delagrange est de 600 000 francs chacun (point 2). Il est convenu que le générique mentionne ainsi la coproduction : "une coproduction Laboratoires Delagrange - Institut Mérieux - Films Art et Science" : il s'agit d'afficher une même implication de la firme, de l'Institut et de la société de production pour ce projet de film ; c'est aussi un témoignage sur l'enjeu publicitaire que celui-ci constitue aux yeux des responsables de la coproduction (point 4). L'Institut et le Laboratoire expriment, par les termes de la convention, un désir de contrôle sur le plan éditorial et celui de la diffusion. La rédaction du commentaire doit se faire sous le contrôle des Pr. Anselme (sic) et Dr. Glodewski (point 5). La diffusion est destinée au "Corps médical" et elle sera "assurée" par le Laboratoire et de l'Institut. Les diffusions souhaitées par Art et Science ou le Centre International du Film médical seront mises en oeuvre sous le contrôle du Laboratoire et de l'Institut (point 6). (Fonds Duvivier, Archives DHVS - Faculté de médecine de l'Université de Strasbourg).

Un film pour l'anniversaire du décès de Claude Bernard?

Le carton liminaire indique : "à l'occasion du centenaire de la mort de Claude Bernard, la Fondation Mérieux présente..." Or le film a été réalisé et diffusé en 196&, alors que la date du décès de Claude Bernard est de 1868. De plus, le carton qui comporte cette mention n'a pas le même aspect visuel et graphique que ceux du générique sui suit. Il est à supposer que le film a été rediffusé en 1968, que c'est la Fondation Mérieux qui porte cette nouvelle exploitation, et que le carton liminaire a été fabriqué à cette occasion et ajouté au montage à cette date.

L'équipe du film

Georges Theurier, opérateur sur le film, a collaboré en 1957 avec Jean Brérault, pionnier du cinéma pédagogique à l'usage des écoles, sur les films Le charbon de bois et Distillation industrielle du bois.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit des rencontres de professionnels de la médecine

Communications et événements associés au film

Public

Professionnels de santé

Audience

Descriptif libre

Une enfance "heureuse" dans une famille de vignerons

Sur les premiers cartons du générique, les mentions infographiées se détachent sur des vues de jardin botanique, de bâtiment massif ceint d'un parc, et d'intérieurs de laboratoires. Les cartons suivants consistent en un lettrage 'à l'ancienne' avec pleins et déliés, imitant le manuscrit de parchemin, avec des ornements autour du texte. Musique au piano, mélodie solennelle aux accords appuyés. Les deux premières minutes montrent différents points de vue sur un bâtisse de campagne, son jardin avec ses arbres fruitiers. Quelques échappées vers les collines couvertes de vigne et le village alentour. Le commentaire donne des repères biographiques : Claude Bernard, né en 1813, est issu d'une famille de vignerons endettée "par des spéculations malheureuses". Jeux, parties de chasse de pêche marquent une enfance heureuse. Images touristiques sur l'abbaye de Salles (Arbuissonnas), de style clunisien, où Claude apprend le latin.

Apprentissage en pharmacie, études de médecine

En 1832, il va travailler dans l'officine d'un pharmacien près de Lyon. Reconstitution de Claude Bernard s'activant dans un local aux étagères garnies de bocaux. Episode de querelle avec son patron à propos de la thériaque qui témoigne de son indépendance d'esprit. Vues sur les bords de Seine avec le Collège de France pour illustrer son départ pour Paris. Evocation de ses études de médecine que ternit un échec à l'agrégation. Il est cependant remarqué par le chirurgien François Magendie (son portrait à l'image, tableau de Paulin Jean-Baptiste Guérin, autour de 1803) qui l'engage comme préparateur pour ses activités au Collège de France. "Ce fut le point de départ de sa prestigieuse carrière". Reproduction du tableau "La leçon de Claude Bernard" peint par Léon Lhermitte (date inconnue). Zoom sur le visage du scientifique, imprégné de la sérénité que confère un savoir encadré par une méthode rigoureuse. "En 1855, il succèdera à son maître". Son allure posée contraste avec l'attitude agitée des hommes qui l'entourent : celle-ci exprime leur fièvre d'apprendre du grand savant. (04:17)

Crise conjugale

Retour brutal aux premières images du film, les coteaux de vigne et le clocher du village, pour évoquer son attachement persistant à "son pays natal". Il y achète une "gentilhommière abandonnée". Vrac de pages manuscrites sur une table : ce sont les lettres de sa femme. D'après le commentaire, celle-ci ne tolère pas le fait qu'il pratique régulièrement la vivisection et qu'il soit acquis à des "idées libérales". Gros plan sur l'envoi au-dessus de la signature et à côté de la date 1866 : "ta femme désespérée". Autres gros plans sur les lettres dont le contenu lisible laisse à penser que la pratique de la vivisection n'est pas l'unique explication de la cris conjugale : "Mon mari, tu n'as donc pas honte de quitter ta femme et tes enfants pour aller vivre avec une mère infâme qui a réussi à te pervertir". Vue sur un banc de pierre, couvert de mousse, dans un jardon : "C'est là qu'il médite sur les expériences qu'il réalise à Paris". (05:56)

Claude Bernard, expérimentateur

Gravure du Collège de France, nouvelle citation du tableau de Léon Lhermitte. Evocation de ses expérimentations sur l'animal. Vue sur une table de laboratoire du XIXe siècle reconstituée pour le film avec son plateau en bois, ses flacons, ses becs et ses plats de céramique. Expérience sur le foi d'un chien lavé à l'eau froide par la veine porte. Gonflement du foi, évacuation du sang et de l'eau. Exposition d'une fiole à la flamme qui jaillit d'un bec... Toutes les étapes de l'expérience sont ici reconstituées par des gros plans qu'accompagnent des extraits de citations de Claude Bernard décrivant leurs modalités et leurs résultats. Gros plan sur la page d'un cahier où les observations sont consignées. "Cette expérience prouve clairement que dans le foi se trouvent deux substances : le sucre et une autre matière assez peu soluble dans l'eau qui se change peu à peu en sucre". Cette séquence suscite des interrogations : quel sens donner à cette expérience, pourquoi montrer celle-ci, quelle interprétation selon la science médicale? Elle se conclut par une vue sur le buste de Claude Bernard : après les citations du tableau de Lhermitte, le film continue de déplier l'imagerie institutionnelle de Claude Bernard. (10:37)

L'attachement au pays natal

Retour aux "coteaux du Beaujolais" et ses paysages de vignes pour évoquer les séjours que Claude Bernard continue d'y faire. Vues successives de la maison familiale accompagné de la lecture d'extraits de ses écrits qui y sont relatifs. Par cette insistance sur le lien que Claude Bernard a noué avec sa région natale, de même que par son étrange développement sur les déboires conjugaux qu'il a affrontés, le film humanise le personnage autant qu'il contribue à son mythification. (11:50)



Fonds Duvivier code 199

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs