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La maison traditionnelle (1968)

De MedFilm PPRD



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Titre :
La maison traditionnelle
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Gén. fin : Commentaires et interview - Frédéric Pottecher / Images - Jacques Delarue / illustration sonore - Gérard Gallo / Réalisation - Charles Brabant

Contenus

Sujet

Le problème soulevé dans des villes comme Paris, Marseille, Dijon, par le contraste entre la conception des bâtiments hospitaliers dont la construction date des XVIIe et XVIIIe siècles (ainsi à Paris la Salpêtrière et le Kremlin Bicêtre) et la nécessaire installation d'équipements ultra-modernes. (Notice INA)

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Nous sommes dans une ambulance dans Paris, les rues de Paris - l'intérieur de l'ambulance : une vieille dame - plan de la circulation vue de la cabine du chauffeur de l'ambulance - nous sommes à l'hôpital Cochin - interview de responsables - interview de monsieur AMIAUX, sous-directeur à Versailles - professeur EMERIT, à Paris - bloc opératoire (nombreux plans) - interview de malades - problèmes de logement - le centre de Marseille, le docteur BORANY parle de ces problèmes - grand plan de vieilles dames assises, tricotant - nous sommes à la Salpêtrière - plan d'une salle commune où il n'y a que des femmes très âgées - interview de l'infirmière qui s'ocupe d'elles - nombreux plans - interview de monsieur BELLIER, directeur de Cochin - Une salle d'hôpital - professeur SIGUIER à Paris - professeur MILLIEZ à Paris. (Notice INA)

Contexte

L'hôpital, son histoire en 1967

L’institution hospitalière s’incarne à l’origine dans des bâtiments destinés à recevoir les pauvres et les malades. Cette mission d’assistance a marqué l’histoire de l’hôpital : au milieu du XIXe siècle encore, alors que s’affirme la fonction soignante de l’hôpital, la loi de 1851 prévoit que les hôpitaux accueillent les malades de la commune sans condition de ressources. La loi du 21 décembre 1941 ouvre l’hôpital aux malades payants et accélère sa transformation en établissement de soins. L’hôpital tire désormais l’essentiel de ses ressources de ses activités de soins, organisées au sein de différents services et rémunérées par des prix de journée. Le personnel hospitalier bénéficie en outre d’un statut propre assimilé à la fonction publique. En 1958, la création des centres hospitalo-universitaires (CHU) fait entrer l’enseignement et la recherche au sein de l’hôpital tout en permettant aux praticiens de choisir de pratiquer le plein temps à l’hôpital. Enfin, la loi de 1970 organise un service public hospitalier qui s’appuie à la fois sur les hôpitaux et les cliniques privées. Ces transformations successives de l’hôpital permettent de comprendre que sa place dans la société a changé ; elles ont aussi imposé une adaptation de son administration. La place de l’hôpital dans la société relève d’un ensemble de représentations et de fonctions assignées à cette institution. Tout d’abord, l’hôpital est perçu comme un lieu où est proposé un service public. Les soins qui y sont dispensés sont accessibles à tous, et en fonction de la couverture sociale dont les individus bénéficient il est fréquent qu’ils ne paient qu’une partie des frais d’hospitalisation. Les populations sont d’autre part très attachées à leurs hôpitaux, et l’annonce de la fermeture d’un établissement ou de services au sein d’un hôpital est souvent mal reçue par les populations qui considèrent qu’elles sont abandonnées. Ces réactions s’expliquent par les choix politiques en matière d’offre de soins qui ont été affirmés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La mise en place de la sécurité sociale s’accompagnait d’un effort considérable pour offrir à tous l’accès au plus grand nombre de soins, en particulier grâce à la modernisation de l’hôpital.

L’effort d’équipement et de création d’infrastructures hospitalières a permis de préciser les attributions de l’hôpital. Il accueille des populations très hétérogènes : individus accidentés (en particulier des accidentés de la route), personnes atteintes de maladies graves (cancer, maladies chroniques, maladies dégénératives, etc.), et enfin de très nombreux patients qui viennent consulter des spécialistes à l’hôpital et subir des examens plus approfondis. L’hôpital accueille également les femmes sur le point d’accoucher ou des personnes âgées dont l’état général exige des soins constants. L’hôpital est devenu le lieu où l’on naît et celui où l’on meurt. Pour autant, la fonction asilaire n’a pas disparu. Certes, l’hôpital n’est plus un lieu d’enfermement comme l’a décrit Michel Foucault, mais il continue à accueillir des individus marginalisés par leur état de santé psychique ou physique. Et l’hôpital est aussi devenu au cours des dernières décennies un lieu de substitution à la médecine générale ou à la pédiatrie pour des populations dont le rapport à la maladie et au soin a considérablement changé. Les services d’urgences sont devenus le réceptacle des misères sociales et morales, en particulier dans les grandes villes.


Le maintien de la fonction asilaire

Même si les évolutions récentes ont renforcé la fonction médicale de l’hôpital, l’institution hospitalière demeure un miroir des problèmes sociaux à un moment donné. Certes, l’hôpital est devenu un lieu d’exercice d’une médecine de spécialité et de haute technologie, mais il reste néanmoins un lieu d’accueil pour les plus vulnérables. On consulte le spécialiste plus volontiers à l’hôpital qu’à son cabinet de ville pour des raisons de prix. On y meurt (on y finit ses jours) dans des services de gériatrie faute de pouvoir accéder à d’autres formes d’hébergement. Cette ambivalence de l’hôpital s’ancre dans une histoire longue. L’hôpital d’aujourd’hui est le lieu où sont réalisées les premières médicales, comme les greffes du visage. Mais il n’a pas définitivement rompu avec des fonctions asilaires, qui perdurent, en dépit des réformes organisationnelles, dans les services d’urgence et de gériatrie. (d'après : Chauveau, S. (2011). Quelle Histoire de L'hôpital Aux XXe et XXIe siècle ? Les Tribunes de la santé, 33(4), 81-89. https://doi.org/10.3917/seve.033.0081.)

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

télévision, diffusion 1ère chaîne mardi 16/01/1968

Communications et événements associés au film

Public

Audience

Descriptif libre

Contributeurs