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L'histoire de Marius : un enfant différent
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Sommaire
Générique principal
(Générique de début)
Une production IMAGE & COMPAGNIE Avec la participation de FRANCE 2 / L’histoire de Marius un enfant différent / Un film de Jean CREPU
(Générique de fin)
Réalisation Jean CREPU / Montage Liliane LIFCHITZ / Image Jean CREPU / Son Patrick IMBERT Olivier CABANIS / Musique Originale Benoît PIMONT / Mixage Alain CHASSANG Carine CHAMPAGNE / Conformation Nino DIFONZO / Synthétiseur Sacha SUBASIC / Direction de Production Philippe NICOLAS / Assistante de Production Amélie JUAN / Administration de Production Marie-Josée LAUZANNE / Produit pour Image & Compagnie par Frank DAVID / Producteur Délégué Serge MOATI / Une production Image & Compagnie Avec la participation de France 2 / Avec la participation du Centre National de la Cinématographie / copyright 2003 IMAGE & COMPAGNIE / Unité de Programmes Documentaires Yves JEANNEAU Caroline GLORION / Administrateur de Production Anh ROQUET / Atelier de Production Clotilde BESLON / Remerciements Serge OUSTIAKINE Sarah PÉNICHON Dr Jean-Pierre LASSERE Claude DRONNE Noëlle KHODJA Dominique MORCRETTE Luc CHAPELAIN Brigitte Le BRIS / Ministère de l’Education Nationale Inspection académique de Haute Garonne Ecole primaire des Capucins de Cazères Inspection académique des Yvelines Ecole primaire de Bennecourt AAD – Association Avenir Dysphasie
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
"Documentaire consacré au combat que mène la mère de Marius, un petit garçon atteint de dysphasie, pour son intégration à l'école primaire. Interview fil rouge entrecoupée par des séquences du quotidien de Marius, en famille ou à l'école.
L'histoire de Marius débute par trois mots barbares prononcés par un neurologue alors qu'il a tout juste cinq ans : "Dysphasie phonologico-syntaxique". Trois mots pour désigner un handicap rare : bien que ne présentant aucun déficit auditif ni intellectuel, Marius éprouve d'immenses difficultés dans l'apprentissage et dans l'usage de la parole. Victime d'une grave maladie à sa naissance, en 1995, il a pourtant grandi presque normalement. Il s'est mis à marcher, à jouer, à comprendre les mots des adultes.
Mais pas à parler. Le trouble qui l'atteint reste en partie mystérieux pour les chercheurs même s'ils estiment que des facteurs d'ordre génétique ou neurobiologique pourraient en être à l'origine. Passé le choc et la prise de conscience du handicap, la question de la scolarisation de l'enfant est rapidement devenue une priorité pour ses parents : école "ordinaire" ou institut spécialisé ? Pour Sophie, sa mère, la réponse est apparue évidente : "Je veux que mon enfant puisse être scolarisé à l'école publique, qu'il ait droit à cette "école pour tous". Je me battrai pour que ça se fasse dans de bonnes conditions". Avec les professeurs et les thérapeutes, elle a donc signé un "contrat d'intégration scolaire", de manière à coordonner les actions autour de l'enfant. Mais le combat est difficile, forcément difficile. L'attention que requiert cet enfant dont les acquisitions sont beaucoup plus lentes que la moyenne nécessite un temps et une formation que les professeurs n'ont pas toujours. L'intervention de précepteurs extérieus à la classe est circonscrite au strict minimum, faute de moyens. Les spécialistes que doit régulièrement consulter Marius exercent à des kilomètres... C'est cette lutte incessante qu'a décidé de filmer le réalisateur Jean Crépu : "Marius fréquentait la même école que mes enfants. J'ai appris à le connaître, à deviner dans ses yeux pétillants tout le malice qu'il ne pouvait exprimer par des mots. Peu après, ce sont ses parents que j'ai commencé à découvrir. Des parents combatifs qui, comme tous les parents du monde, voulaient le meilleur pour leurs enfants. Le combat de Sophie, sa ténacité, son dynamisme, m'a semblé une merveilleuse leçon de vie"." [Source : InaMediaPro]
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Ce documentaire a été diffusé pour la première fois le samedi 8 mars à 13h47, ce qui suggère une prédestination à tout type de public. La manière dont la thématique est abordée, celle de la dysphasie et du parcours qui en découle pour la mère de Marius, se veut donc accessible et facile à comprendre pour des personnes qui n’en ont peut-être jamais entendu parler. Cependant, la voix-off est là pour donner des indications à propos de la situation. Le choix musical est assez minimaliste puisque la plupart des pistes musicales entendues sont uniquement composées de notes de piano. On retrouve d’ailleurs cet instrument lors de la dernière scène du reportage dans laquelle Marius s’exprime à travers les notes. Du point de vue de l’enfant, le reportage renvoie l’image d’un Marius qui semble heureux et épanoui, intégré dans son école d’origine par le corps enseignant ainsi que les élèves et épaulé par des professionnels comme le psychomotricien ou le neurologue. Néanmoins, la situation se retrouve bouleversée par le déménagement, l’intégration étant à reconstruire auprès de personnes différentes dans la nouvelle région, mais cela ne semble pas démoraliser l'enfant.
Le choix cinématographique au niveau de la réalisation a été de combiner de nombreux témoignages de la mère de Marius pendant toute la durée du documentaire, qui entrecoupaient des moments de vie de Marius ou de sa mère. En effet, on compte beaucoup de plans dans lesquels cette dernière s’adresse directement à la caméra pour exprimer son ressenti vis-à-vis de son parcours et de celui de Marius, le premier étant celui d’une mère qui se bat pour que son fils puisse développer ses apprentissages et s’épanouir malgré sa différence, le second celui d’un enfant qui évolue avec cette différence.
De plus, on peut constater que le caméraman ne reste pas dans l’ombre. On comprend même, vers la fin, que caméraman et réalisateur sont la même personne puisque la voix-off s’exprime à la première personne du singulier. Cette personne est aussi le perchman, élément constaté lors de la séquence dans laquelle Marius s’amuse avec le micro. Le caméraman interagit avec les protagonistes au cours de plusieurs séquences, notamment lors d’une scène dans laquelle Marius joue avec un château fort en plastique, ou encore lorsque le caméraman pose des questions à la mère de Marius dans la voiture. Ces divers échanges ainsi que les multi-facettes du réalisateur permettent peut-être de rendre, aux yeux du spectateur, les conditions de tournage du reportage plus authentiques, plus « humaines », créées par les différents moments de complicité entre Marius et le réalisateur, ainsi que par la proximité de ce dernier avec la famille : le reportage donne l’impression d’entrer dans la vie de la mère et donc de se sentir concerné par son combat.
Le fil conducteur du reportage est donc le parcours de la mère : un parcours en plusieurs étapes, de la naissance de Marius qu’elle raconte, en passant par son entrée à l’école dans sa ville d’origine puis en se centrant sur la préoccupation actuelle : le déménagement engendrant l’intégration de l’enfant dans une autre école ainsi qu’un bouleversement des habitudes. La proximité du caméraman, mentionnée dans le paragraphe précédent, donne une impression de suivi de la mère partout où elle se rend : chez le psychomotricien, lors de réunions pédagogiques, chez le neurologue, dans la maison familiale notamment lorsqu’elle passe des appels pour trouver une orthophoniste ou encore chez l’orthophoniste directement. Ces différents plans mettent en évidence la détermination de la mère à scolariser son enfant et à trouver des compromis pour que Marius puisse développer ses apprentissages dans de bonnes conditions. Néanmoins, la mère semble porter cette charge seule et oublier qu’elle peut être épaulée par des professionnels comme le lui rappelle l’enseignante qui essaye de la décharger de ce poids tandis qu'elle est au bord des larmes à la fin du reportage.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Introduction : la découverte du handicap de Marius
Le documentaire s’ouvre sur un plan en travelling dans lequel Marius produit des onomatopées « yayaya » et s’amuse en roulant avec un jouet à pédale qui tracte une remorque en plastique. Des éléments de crédits du reportage, à savoir des informations sur la production, apparaissent en superposition de l’image. Le plan semble se dérouler dans le jardin familial. Simultanément, le titre du documentaire « L’histoire de Marius un enfant différent » placé au centre de l’image (« L’histoire de Marius » étant inscrit dans une police plus grande que « un enfant différent ») ainsi qu’une musique apparaissent et se déclenchent au bout de 00 :10, pour finalement que figure le nom de « Jean CREPU », réalisateur du film. La musique, simplement composée de notes aux piano sur une tonalité plutôt mineure semble inquiétante, créant un sentiment d’étrangeté. S’ensuit un fondu noir, puis s’ouvre un plan face caméra sur une femme, assise sur une chaise en plastique devant une porte-fenêtre ouverte, qui témoigne. Le cadre dans lequel est filmé le plan ainsi que les éléments rapportés par la femme indique qu’il s’agit de la mère de Marius. Elle raconte la manière dont son mari et elle ainsi que le corps médical se sont rendu compte que Marius présentait des lésions cérébrales : d’abord né « en pleine forme, cinq doigts, cinq doigts de pied, impeccable », Marius n’ingérant pas de lait depuis douze heures, ses parents sont retournés à l’hôpital, aux urgences pédiatriques, au bout de 24 heures. C’est à ce moment qu’ils ont appris que leur bébé présentait des convulsions néonatales ainsi que des lésions cérébrales mises en évidences par une IRM. Après un séjour de trois semaines à l’hôpital, ses parents le ramènent chez eux tout en ne sachant pas si l’enfant suivra un développement « normal ». Cette séquence est accompagnée par un enchainement de photos sous forme de diaporama présentant Marius lorsqu’il était encore un nourrisson et par la voix de sa mère qui narre ses premiers jours de vie.
L’évolution de Marius (01 :16)
La musique s’arrête, puis une scène s’ouvre dans laquelle on voit Marius dans la salle de bain en train de se faire couper les ongles par sa mère et de chanter. Mère et fils rient ensemble, ce qui suggère une complicité entre les deux. S’ensuit une autre séquence de témoignage de la mère. Cette fois-ci, elle est habillée différemment que dans la précédente : elle porte un t-shirt jaune, l’environnement semble ensoleillé et les oiseaux chantent, ce qui laisse penser que la séquence a été tournée un autre jour que celui du plan similaire de la séquence précédente. Cette séquence transmet une impression positive, tant dans le visuel que dans les paroles : en effet, la mère explique que les parents se sont mis à « compter les points » (01 :25) concernant l’évolution de Marius, qu’il a marché au bout d’un an mais qu’il ne gazouillait pas. Le fait que Marius se mette à marcher comme les autres enfants autour de cet âge a permis aux parents de « se libérer » (02 :02), ils se sont mis à « positiver la vie » (02 :09) et ont eu envie d’avoir un autre enfant.
Le petit déjeuner (02 :12)
La séquence débute avec un plan sur le jardin, sans musique, avec les bruits de la pluie et de l’orage. Ce plan contraste avec la séquence précédente puisqu’on passe d’un environnement ensoleillé à un environnement pluvieux et orageux. Il y a ensuite un plan sur trois enfants, on déduit qu’il s’agit des frères et sœurs de Marius puisqu’ils sont dans la cuisine avec leur mère au moment du petit déjeuner et qu’ils discutent du fait d’aller à l’école. La mère parle avec les enfants du temps pluvieux et orageux. On constate, grâce à cette séquence, que Marius ne forme pas de phrases construites lorsqu’il s’exprime : « pas l’école » (02 :25) pour certainement signifier « on ne va pas aller à l’école », « aussi éclair » (02 :58) pour « il y avait aussi des éclairs », contrairement à son frère qui semble former des phrases construites « tu sais que ça peut détruire une maison » (02 :54).
Le diagnostic (03 :08)
La séquence contient un nouveau témoignage, face caméra, de la mère dans le jardin encore différemment habillée des autres plans similaires. Les premières images de cette séquences sont composées par un plan resserré sur Marius tandis que sa mère prononce pour la première fois le mot « dysphasie ». Le fait que la caméra soit aussi près de Marius créé une proximité entre l’enfant et le spectateur, comme si ce dernier « entrait » dans sa tête et dans son univers. La séquence se termine par le plan face caméra sur la mère. Cette séquence résonne comme une annonce qui pourrait être assimilée à ce que les parents ont vécu lorsque le diagnostic de leur fils a été établi : la mère mentionne que le « handicap » a été diagnostiqué par le Docteur Lasserre qui leur parle de « dysphasie phonologico-syntaxique » (03 :21). Elle dit aussi « entre une différence et un handicap, il y a vraiment une montagne » (03 :31) « eh oui, c’était un handicap » (03 :39).
Échange entre Marius et le caméraman (03 :42)
La scène s’ouvre avec un plan sur le couloir à l’étage de la grande maison familiale. La maison semble très calme tandis que Marius est en train de jouer dans une autre pièce. Cette séquence regroupe des interactions entre Marius et le caméraman. Marius montre son jouet au caméraman. L’enfant ne forme pas de phrases construites : il dit « château fort » (03 :50) pour désigner au caméraman que le jouet qu’il utilise représente un château fort. Ensuite, Marius est intrigué par la caméra et le micro du caméraman : il s’approche et regarde la micro « micro petit » (04 :32). Encore une fois, la séquence nous montre que ses phrases sont déconstruites « entend château fort parle » (04 :42). Cependant, elle nous montre aussi que Marius est très intéressé par les choses qui l’entourent. La séquence se termine sur un fondu noir, puis la musique reprend.
La dépression de Marius (04 :46)
Un fondu entrant noir accompagne un plan en travelling dans lequel on voit Marius marcher dans la rue avec son cartable, à proximité de ce qui semble être une école. On le devine aux paroles de la mère qui dit que « les problèmes ont de nouveau recommencé quand il a fallu le scolariser » La musique est très brève puisqu’elle se coupe au bout de quelques secondes. On voit ensuite un plan de la mère qui explique comment Marius a vécu son entrée à l’école, synonyme de grande souffrance pour lui et ses parents ; Marius est tombé en dépression et la communication avec sa famille, jusque-là restée préservée par les gestes à défaut des mots, a été altérée. L’école était pour lui « une torture ». La mère de Marius parle de cette période avec émotion, cela s’entend dans sa voix et elle évite beaucoup le regard de la caméra. Elle explique ensuite que face au mal-être de Marius, la famille a entamé des démarches pour le faire entrer dans un établissement spécialisé, mais à cause de la distance de l’établissement et des kilomètres à parcourir pour s’y rendre, ces démarches n’ont pas abouti. Ce plan est entrecoupé par un autre plan dans lequel Marius feuillette un livre sur les chiffres avec des animaux. Le plan sur la mère de Marius se termine par un fondu sortant noir.
Marius à l’école (06 :57)
La séquence s’ouvre sur un fondu noir. On voit deux plans successifs sur des élèves à l’intérieur de la cour de récréation qui semblent s’occuper comme des enfants de leur âge : jouer, lire un livre… À 07 :03 débute un autre plan filmé depuis la cour de récréation sur lequel on voit Marius, à l’extérieur de l’école, marchant en direction de l’entrée avec sa maman, son frère et sa sœur. Il marche seul derrière, observant la cour. On voit ensuite un plan rapproché sur Marius qui rit. Durant ces plans, une voix off masculine jusqu’à lors jamais entendue, explique que Marius termine son année de cours préparatoire et qu’il est aujourd’hui en contrat d’intégration scolaire. Son « handicap » qu’est la dysphasie, « cette difficulté non pas à comprendre, mais à parler, ce labyrinthe que représente pour lui le langage » (07 :16) est, en cette période de fin d’année, connue par tous les élèves de la classe. L’énonciation de cette phrase est accompagnée d’un plan sur les élèves de la classe qui marchent dans le couloir, Marius souriant, en tête de rang et marchant à côté de l’un de ses camarades. À partir de 07 :26, plusieurs plans sur la vie en classe s’enchainent. Le maître fait une leçon sur les icônes présents sur les produits dangereux et on voit Marius qui semble comprendre le cours et y être attentif. À 07 :48, la caméra recule, orientée sur Marius qui regarde avec attention le professeur faire son cours. Plus la caméra s’éloigne du visage de Marius, plus on distingue les élèves présents autour. Cela semble renforcer, aux yeux du spectateur, le sentiment d’intégration de Marius au groupe classe. Ce plan se poursuit sur une prise de parole de Marius. On voit qu’il a du mal à s’exprimer mais que les autres élèves et l’enseignant ont l’habitude et lui laissent le temps qu’il faut ; l’enseignant demande le calme à la classe afin de pouvoir écouter l’intervention de Marius à 08 :00, et on entend même un élève dire le prénom de Marius à 08 :06, comme s’il l’incitait aussi à prendre la parole, ce qui nous montre que les autres élèves de la classe sont acteurs de l’intégration de Marius. On remarque que Marius se répète beaucoup et qu’il utilise beaucoup les gestes pour se faire comprendre. Un second plan à 08 :29, dans lequel le professeur pose une question et à laquelle Marius lève la main pour intervenir montre également que ce dernier est aussi intégré au suivi du cours, que, malgré ses difficultés d’expression orale, il participe et que le professeur l’inclut en le faisant intervenir. L’enseignant n’hésite pas à poser une question à Marius pour confirmer s’il a bien saisi son intervention « tu parles des feux de forêt ? » (08 :48)
Marius chez le psychomotricien (08 :50)
Cette séquence s’ouvre sur un plan dans lequel la mère aide Marius à sortir de la voiture. La voix-off masculine débute quelques secondes après l’ouverture de la scène, à 09 :03. On comprend alors que Marius se rend chez le psychomotricien, M. François Brulet, qui l’a aidé à sortir de sa dépression. On voit Marius et sa mère se rendre dans le cabinet. La voix-off mentionne que Marius n’a pas nécessairement besoin de parler lors de ces séances et cette narration est accompagnée d’images de Marius qui semble se défouler ; il donne des coups de pieds, lance des balles, court, tout en souriant. Le psychomotricien incite Marius à se mouvoir « Je te regarde démolir ce camp très très fort » (09 :43) et semble entrer dans son monde en partageant le plaisir du jeu avec lui. À la fin de cette séquence, la voix-off rappelle au spectateur que la difficulté réside dans le fait que, malgré le bon déroulement de l’école pour Marius, il « ne vit plus […] dans la souffrance » (09 :57) « Marius n’est plus en maternelle » (10 :00) et il doit désormais se confronter à d’autres apprentissages, plus scolaires, tout en prenant en compte que « c’est bien là tout l’enjeu du projet d’intégration scolaire » (10 :06). Ces quelques phrases résonnent comme une conclusion à l’ensemble des séquences abordant la thématique de l’école pour Marius. Entre 10 :09 et 10 :15 se produit une transition entre la séquence précédente et la nouvelle : on observe une voiture qui roule ce qui permet de comprendre que Marius et sa mère rentrent à la maison après la séance chez le psychomotricien. La musique redémarre seulement pendant ce plan. La caméra est fixe et assez loin de la route.
La lecture chez Marius (10 :15)
La mère de Marius est assise sur un lit avec ses trois enfants, elle leur lit une histoire. Les enfants sont en pyjama et la lumière de la pièce est allumée ce qui laisse penser que la scène a été filmée le soir. La mère leur lit la bande dessinée « Tintin au Congo ». Le son original de la scène est entrecoupé par une intervention sous forme de voix-off de la mère à 10 :23 « moi j’aimerais bien que Marius il lise un peu », ce qui semble justifier l’action présente de lire une histoire à ses enfants. Elle ne se contente pas uniquement de lire mais interagit avec Marius pour le rendre acteur et non pas seulement spectateur de ce moment « Est-ce que là Milou, il dit quelque chose ? » l’interroge-t-elle à 10 :28. La voix-off masculine débute à 10 :48 pour annoncer au spectateur qu’en ce moment, la vie de famille est différente de d’habitude puisque la famille va déménager et que le père est déjà parti dans la nouvelle région. La voix-off explique également que Marius va redoubler son année de CP dans sa nouvelle école à la rentrée prochaine et qu’il sera dans la même classe que son petit frère. La séquence se termine sur un fondu noir.
Notes complémentaires
Diffusion le samedi 8 mars 2003, à 13H 47MIN 44SEC
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Elena Dreyer, Charlotte Gauran, Emma Palanque

