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La relaxation (1964)

De MedFilm PPRD



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Titre :
La relaxation
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
21 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Professeur Th. Kammerer / Docteurs R. Durand de Bousingen, P. Geissmann / Clinique psychiatrique de la Faculté de Médecine de Strasbourg / Avec la collaboration technique du Laboratoire d'Electroencéphalographie (Professeur F. Rohmer) et du Laboratoire d'Electromyographie (Professeur F. Isch) de la Clinique Neurologique (Professeur F. Thiébaut) / Réalisateur : Eric Duvivier / Assistant: Albert Luzuy / Maquettiste: Jean Caillon / Opérateur: Pierre Fournier / Production Sciencefilm

Contenus

Sujet

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Contexte

La relaxation "à l'occidentale" dans les années soixante

Dans la philosophie indienne, la relaxation est étroitement liée au yoga qui entend unir le corps, l'esprit et l'âme. Les textes anciens comme les Yoga Sutras de Patanjali (la « bible » du Yoga) décrivent des pratiques telles que le pranayama (contrôle de la respiration) et la dhyana (méditation) comme des moyens de calmer le flot incessant des pensées et d'atteindre un état de tranquillité intérieure. Dans la Grèce ancienne, la relaxation était considérée comme une composante essentielle de la santé physique et mentale. Les Grecs, convaincus que l’eau jouait un rôle important dans le maintien de la santé, ont construit les premiers bains publics, « thermae ». Dans un premier temps réservés aux délassement des athlètes, ils se sont ensuite ouverts aux citoyens qui s’y rendaient régulièrement, non seulement pour se laver, mais également pour se détendre et discuter.

Le professeur Johannes Schultz, neurologue et psychiatre allemand, créateur du « training autogène », une méthode d'auto-hypnose et le médecin, psychiatre, Edmund Jacobson, créateur de la « Relaxation musculaire progressive », sont considérés comme les deux pionniers de la relaxation occidentale. Ces deux techniques sont utilisées en Sophrologie, déclinées en exercices qui permettent de favoriser l'état de calme et de relâcher les tensions musculaires. L'impact de ces méthodes, novatrices pour l'époque, va constituer le point de départ à de très nombreuses autres techniques de relaxation et ce que l'on appelle aujourd'hui « la relaxation à occidentale » se généralise et explose dans les années 60-70. Avec l'apparition et la connaissance plus pointue des mécanismes du stress, de l'anxiété, la généralisation des troubles du sommeil, des perturbations de l'équilibre vital, générés et entretenus par notre hygiène de vie et nos habitudes alimentaires déséquilibrées, de plus en plus de personnes se tournent vers des pratiques de bien-être et de relaxation.

La méthode de Schultz
La méthode de Johannes Schultz, éminent psychiatre du début du 20e siècle, est inspirée de l’autohypnose. celle-ci avait pour but de soigner les vétérans de la Grande Guerre, très affectés psychologiquement et physiquement. Training autogène veut dire « entraînement par soi-même ». Il revient à soi-même, sans l'aide d'un thérapeute, de développer des capacités d’introspection et de concentration pour accéder à une relaxation profonde. Cette méthode comprend deux cycles :
- le cycle supérieur suppose la parfaite maîtrise du cycle inférieur et ne peut être réservé qu’à des pratiquants déjà bien rodés.
- le cycle inférieur correspond à l’apprentissage du training autogène de Schultz, par concentration sur les sensations corporelles.
La méthode se décompose en plusieurs phases :
- ressentir des sensations de chaleur, de pesanteur, de lourdeur, sur les zones de contact des différentes parties du corps.
- visualiser sa respiration en la laissant aller et venir sans pour autant intervenir.
Il est conseillé de formuler mentalement des phrases suggestives au fur et à mesure de l'exécution des exercices en les répétant. Par exemple : « je ressens une grande chaleur dans tout mon corps… », ou « mon cœur bat à un rythme lent et régulier… », ou encore « ma respiration est apaisée. Je suis en parfaite relaxation". L’entrainement, permet d'évacuer les pensées négatives.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Espaces d'enseignement et de formation

Communications et événements associés au film

Public

Professionnels de la santé

Audience

Descriptif libre

Sur fond de musique "jazz cool", succession de cartons sur fond noir avec une traînée de peinture bleue foncée. Carton 1, logo Sandoz. Carton 2 : "la relaxation selon la méthode de J.H. Schultz (training autogène)". Les cartons qui suivent sont détaillés dans la rubrique "générique principal de la fiche". Un texte liminaire apparaît : "la vie comporte des chocs émotionnels, des stress, des conflits. Leur accumulation ou leur persistance peuvent déterminer des tensions internes anormalement élevées qui se traduisent non seulement par l'angoisse mais aussi par des dérèglements fonctionnels et même organiques." Nouveau carton, nuage de mots répartis dans le champ selon leur place initiale dans le texte du carton précédent : "chocs - stress - conflits - tension - angoisse - dérèglement. Sur un fond bleu uni, succession de cartons où ces mêmes mots sont tour à tour isolés dans le champ pour apparaître en oblique et avec des caractères grossis.

Le stress contemporain : signes et symboles

Séquence d'animation en dessins avec, sur un mode cubiste, des ajouts plastiques (cartons gramé avec des intervention en peinture, fusain, photographies...). D'abord, sur fond de sonorités électroniques atonales, comme des onomatopées sonores, surgissements, excroissances et turbulences de formes géométriques colorées de bleu puis de jaune. La suite de la séquence consiste en des compositions cette fois concrètes : un homme aux prises avec le trafic, un coeur enserré entre deux murs, puis nouvelles figures sans incarnation humaine, montrant un point engagé dans un labyrinthe dont les limites intérieurse s'ouvrent ou se ferment comme des clapets, des coupures de presse, des cercles de différentes dimnesions enfermant des lettres et des chiffres suggérant des codes mystérieux, des outils d'usine fonctionnant de manière autonome, des ballets de plus en plus rapides de flêches, de tubes... cependant que la musique jazz s'agite et tend de plus en plus vers le mode "free" ; nouvelles incarnations humaines avec une foule et un homme lis à part ou un homme placé sous le talon d'un soulier géant. Tour à tour, différents thèmes du stress social contemporains sont évoqués : mécanisation, anonymatisation, marginalisation, domination hiérarchique, toxicité environnementale... (04:20)

Description des effets de la relaxation sur l'organisme

Nouvelle séquence d'animation, cette fois avec des objets assemblés sur des fonds peints. Un commentaire parlé intervient dans la bande son. Sur une planche sont collés ensemble les symboles des cinq sens : un oeil, une bouche, un nez, une oreille, une main. "Résoudre toutes les tensions anormales dans le système nerveux, tel est le but essentiel du training autogène." Dézoom, en fond de champ apparaît un curieux assemblage totémique représentant la "substance réticulée" du tronc cérébral, reliée à la figuration des sens par des fils sur lesquels des billes se déplacent, lesquelles mettent en lumière les différentes zones qu'elles atteignent. Description de l'activité sensori-motrice normale "des afférences sensorielles qui acheminent les stimuli vers le talamus et du talamus à la substance réticulée." Gros plan sur la "substance réticulée", description du fonctionnement cérébral quand la relaxation se produit : les billes ont cessé de circuler. "Les stimuli sensoriels sont réduits au minimum et le sujet est pour ainis dire 'déconnecté' du monde extérieur." Cependant, ajoute le commentaire, le "champ de la conscience est occupé par des fantasmes somatiques et viscéraux." Apparitions de nouvelles formes plastiques pour figurer les organes mis en jeu par la relaxation. Figuration des muscles et de l'organe tendineux de Golgi, chaque fois reliés par des fils. "Les techniques de relaxation ont pour effet d'abaisser le seuil d'excitabilité des fuseaux neuro-musculaires". Figuration de l'appareil cardio-vasculaire : la relaxation a des effets bénéfiques sur l'hypertension artérielle, les crampes, les bouffées de chaleur, les migraines "et autres troubles cardio-névrotiques". Figuration des poumons pour décrire les effets de la relaxation sur les troubles respiratoires (bronchite et tuberculose pulmonaire), figuration de l'estomac pour décrire les effets sur les dyspepsies fonctionnelles et les coliques spasmodiques. "Enfin, ajoute le commentaire, une place très importante doit être réservée sur els manifestations d'hyper-émotivité et d'angoisse mineure, aux insomnies, et à des troubles névrotiques encore réversibles." (07:41)

Notes complémentaires

Référence catalogue n°163

Référence catalogue n°163


Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet